La dernière et nouvelle déclaration du chef de la diplomatie russe, Lavrov, sur le Sahara dans laquelle il a souligné que la solution du plan d’autonomie était la plus viable, marquant ainsi un changement radical dans la position de son pays sur ce conflit, marque un tournant majeur dans ce dossier à quelques jours du Conseil de Sécurité.
L’ONU est en effet attendue sur l’adoption claire d’une résolution quasi définitive sur un règlement définitif basée sur ce plan d’autonomie avec un autre appui de taille à venir après des années de posture équivoques et de déclarations ambiguës.
Celui de la Chine, dont la position est alignée sur celle de son allié Russe, tous deux membres de ce Conseil de Sécurité et qui ne tardera pas à l’exprimer de vive voix au cours de cette réunion décisive, à la grande satisfaction du reste de la communauté internationale, surtout pour les 124 pays membres de l’ONU ayant déjà approuvé ce plan. La victoire est donc assurée pour le Maroc sur le plan diplomatique fin octobre.
Restent les modalités de ce plan d’autonomie peu évoquées jusqu’à présent sauf pour l’avenir de la force onusienne de maintien de la paix « Minurso », des modalités qui viendront changer presque du tout au tout les provinces sahariennes sous souveraineté marocaine et bénéficiant des mêmes moyens de développement que le reste du pays. La diplomatie marocaine est déjà à la manœuvre pour présenter le futur de cette région du Sahara marocain en répondant à toutes les interrogations sur la base d’une vision rassurante et claire que les séparatistes tentent de démonter.
L’Algérie, partie prenante dans ce conflit quoiqu’elle en dise mais en se préparant à le reconnaître ouvertement, continue son travail de sape des efforts onusiens pour un règlement final et pérenne qui n’a jamais été aussi proche, a du souci à se faire dans les prochains jours.
Par Jalil Nouri