Le débat sur l’avenir du Sahara prévu hier au Conseil de Sécurité de l’ONU a été reporté à aujourd’hui en fin d’après-midi, mais ce n’est que partie remise car les jeux sont faits.
Ce report est le résultat d’un travail pernicieux mené en coulisses par le représentant de l’Algérie de gagner un peu plus de temps pour sa campagne de lobbying intense contre le projet de résolution devant être adopté et ce, auprès des pays non membres permanents de ce Conseil de Sécurité, afin de faire capoter le projet ou le différer.
Alger aura réussi cette manche sans surprise en invoquant l’urgence de l’examen de la situation dangereuse au Soudan qui passerait, selon elle, avant le projet sur le Sahara, un point d’extrême d’urgence prévu par le règlement de l’instance onusienne.
Cette course éperdue contre la montre semble faire croire à la diplomatie algérienne qu’elle peut encore peser sur le dénouement international de ce dossier en gagnant quelques heures avant l’adoption inéluctable de ce projet de résolution rédigé par l’administration américaine qui pèsera de tout son poids aujourd’hui pour clore le débat et qui continuera jusqu’à la dernière minute, à peaufiner son texte.
Malgré les pressions, les concessions et les garanties de la Maison Blanche pour parvenir à un accord définitif sur le mandat de la Minurso, la force onusienne de maintien du cessez-le-feu qui ne devrait se prolonger que de 6 mois tout au plus avec une nouvelle mission plus tard, ainsi que sur le plan d’autonomie dans le provinces sahariennes dont le principe de la consécration internationale officielle est acquis, l’Algérie cherche avec cette tentative de diversion contre une issue pourtant tracée.
Par Jalil Nouri
								
								
															 
			 
                                 
			 
                                
 
                                









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