Dans son dernier rapport sur la question du Sahara, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres n’a eu de cesse d’appeler à la conclusion d’un accord définitif, en rappelant les entraves au processus actuel par le tandem formé par l’Algérie et le Polisario accusés du pourrissement de la situation dans les camps de Tindouf.
Ce rapport qui intervient et qui servira de base aux délibérations des membres du Conseil de Sécurité dans quelques jours pointe du doigt les violations des droits des populations de sahraouis séquestrés et affamés dans ces camps, les détournements des aides internationales ainsi que la tension qui y règne et faisant parfois des morts.
En revanche, le patron de l’ONU félicite le Maroc pour les progrès enregistrés en matière de développement économique et social et les éclatantes réalisations en infrastructures menées par le Maroc dans ses provinces sahariennes pour appeler à l’activation du processus du plan d’autonomie proposé par Rabat et demander officiellement son adoption dans les meilleurs délais comme le presse la communauté internationale en raison de son réalisme et de ses chances de succès indéniables.
Ce rapport revêt une importance capitale à l’approche de l’adoption d’une résolution déterminante à la fin du mois par le Conseil de Sécurité allant favorablement dans le sens de la proposition marocaine qui bénéficie du soutien préalable de quatre des cinq pays membres qui le composent ayant déjà fait part de leur adhésion au projet.
Antonio Guterres se déclare enfin favorablement au maintien de la force onusienne de maintien du cessez-le-feu que les Etats-Unis jugent désormais inutile mais que pour le secrétaire général de l’ONU, cette force reste indispensable,ne serait-ce que pour la phase transitoire qui quitte à réduire ses effectifs et son budget.
Par Jalil Nouri
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