Un forum est fait pour brasser des idées, proposer des solutions et faire avancer des dossiers importants. Quand il est organisé à Dakhla, c’est naturellement pour traiter de l’avenir des provinces sahariennes. Celui-ci passe forcément par le plan d’autonomie, à la veille de son entrée en application, dont il est question au Forum international sur le Sahara marocain qui y a tenu sa 1ère édition avec un riche parterre d’experts.
Placé sous le thème : « Le Sahara marocain, un patrimoine civilisationnel et espace d’intégration dans la zone afro-atlantique », l’événement a connu la participation de chercheurs et d’universitaires venus parler de l’avenir géopolitique de cette région. L’accent a été mis, au fil des travaux, sur la question du Sahara marocain et les derniers développements intervenus dans ce dossier, à la lumière de la réaffirmation par Washington et Paris de la prééminence du plan d’autonomie proposé par le Maroc comme unique solution juste, crédible et durable à un problème vieux de près de 50 ans.
Mais une phrase est revenue souvent dans les allées du Forum : il est nécessaire de revisiter ce plan eu égard à cette évolution géostratégique majeure. Il convient également, selon les participants, d’actualiser le plan de développement des provinces sahariennes avec le retour attendu des populations retenues contre leur gré à Tindouf par les séparatistes du Polisario, ainsi que de tous les autres vivant à l’étranger qui voudront apporter leur contribution au modèle de l’autonomie prévue par ce plan.
Une attention particulière devra également être portée sur les changements survenus au Sahel et leur impact sur la région afro-atlantique de l’ouest du continent, appelée de son côté à changer de configuration avec les projets historiques initiés par le Maroc.
Par Jalil Nouri