Saïd Naciri fait son autopromotion à tout prix

Saïd Naciri, l’acteur-réalisateur, à ne pas confondre avec le dirigeant du Wydad en délicatesse avec la justice, se démène sans compter sur les réseaux sociaux et sur ChoufTV pour faire exploser les compteurs de notoriété, en coïncidence avec la sortie de son dernier film Nayda, dans lequel il se fait, de manière surprenante, un militant de la défense des défavorisés.

Tout aussi surprenante a été la polémique créée à la veille de la mort de l’acteur Mohammed Khalfi, lorsqu’il a déclaré avoir pris l’initiative d’organiser une collecte pour l’achat d’un appartement au profit du défunt, avant de se rétracter et de lâcher une phrase qui lui a valu une réprobation générale sur les réseaux sociaux. Cependant, cela ne lui a pas fait perdre des points en termes de présence sur le net. Bien au contraire, en mettant à profit la polémique sur ses excès de langage et les rôles généreux qu’il s’est attribués, l’acteur-cinéaste a trouvé des sites et des micros complaisants pour lui assurer une visibilité loin d’être méritée.

Mais derrière ce rideau virtuel, Naciri cherche avant tout à revenir sur les chaînes de télévision nationales pour vendre des sitcoms sans saveur et indigestes, tentant de forcer la main des décideurs tout en les attaquant avec assiduité tout au long de l’année, sans parvenir à les faire céder.

Cette stratégie d’autopromotion, camouflée derrière des actions humanitaires revendiquées un jour puis sans résultat le lendemain, doublée d’une campagne de communication pour son dernier film, s’est avérée être une grosse ficelle pour ceux qui connaissent les ressorts d’un homme que rien n’arrête pour arriver à ses fins commerciales. La fin de son histoire avec les télévisions ne s’est pas encore écrite, mais la désillusion fatale n’est pas loin.

Par Jalil Nouri
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