Des révélations surprenantes ont émergé à Casablanca. Saïd Naciri, président du célèbre club de football Wydad et figure emblématique du Parti de l’Authenticité et de la Modernité, a été entendu par la Brigade nationale de la police judiciaire. Cette audition s’inscrit dans le cadre d’une enquête relative à un baron de la drogue originaire du Mali, emprisonné à El Jadida.
Selon le journal « Al Omk », 11 personnes ont été interdites de quitter le territoire marocain en relation avec cette affaire. Il semblerait que Naciri figure parmi elles.
Un article de la publication française « Jeune Afrique » a mis en lumière cette affaire impliquant El Hajj Ahmed Ben Ibrahim, alias « Mali », détenu depuis 2019 à El Jadida. L’article évoquait des liens entre ce baron de la drogue et un président d’un club de football casablancais.
La réputation des acteurs majeurs du football marocain est mise à mal, provoquant un vif débat parmi les fans.
Selon « Jeune Afrique », Mali a collaboré avec de nombreux politiciens marocains pour transporter du kif. L’article décrit aussi une arrestation de Mali en 2015 par la gendarmerie mauritanienne, suivie de sa libération rapide grâce à ses connexions sécuritaires, avant une réarrestation.
Après sa sortie de prison, Mali cherchait à récupérer ses dettes. Certains de ses partenaires marocains auraient profité de son absence pour s’emparer de ses biens, dont une villa à Casablanca, qui serait liée au président d’un club de football.
L’histoire fascinante de Mali, décrite comme le plus grand baron de la drogue d’Afrique, a été détaillée par « Jeune Afrique », depuis ses origines modestes en tant qu’éleveur de chameaux jusqu’à son ascension dans le monde du crime organisé.