Alors que le Maroc poursuit son ascension fulgurante dans divers secteurs, la situation en Algérie inquiète. Saïda Neghza, présidente de la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA), n’a pas mâché ses mots concernant les défaillances du gouvernement algérien. D’autant plus remarquable, cette critique vient d’une figure qui fut un soutien notable du Président Abdelmadjid Tebboune. Son changement de ton révèle une profonde déception face aux promesses non tenues et à la gestion économique du pays.
Dans une lettre détaillée, elle évoque le harcèlement des entrepreneurs, les restrictions d’importation, la hausse du chômage et le gel des projets d’envergure. La bureaucratie et le manque de transparence concernant les licences d’importation sont également critiqués.
À l’opposé, le Maroc avance à pas de géant, capitalisant sur une gouvernance agile. Tandis qu’à Rabat, on célèbre les initiatives fructueuses, Alger semble entravée par une direction têtue.
Neghza appelle à une tripartite pour discuter des défis économiques. Selon l’opposition et une partie de la presse non achetée, « l’heure est à l’action ». Ils insistent sur la nécessité d’écouter les opérateurs économiques, reconnaissant le rôle vital du secteur privé. Le progrès du pays voisin, le Maroc, met en lumière l’urgence de la situation algérienne. « Il est temps que le gouvernement algérien réagisse et adopte une nouvelle direction pour son économie. La comparaison avec le Maroc doit servir de réveil pour Alger » exprime un économiste Algérien.