L’administration générale des douanes et des impôts indirects a intensifié ses efforts de surveillance à Casablanca en menant des inspections approfondies dans plusieurs magasins et entrepôts spécialisés dans la vente de vêtements de contrefaçon de haute qualité, connus sous le nom de « high copy ». Ces opérations ont conduit à la saisie d’une grande quantité de ces produits portant des logos de marques de luxe internationales, après qu’un magasin du quartier Maârif soit devenu particulièrement populaire auprès des hommes d’affaires et des personnalités influentes.
Des sources bien informées ont révélé que les inspecteurs des douanes ont découvert des copies contrefaites des dernières collections des grandes marques, vendues à des prix élevés en raison de leur ressemblance frappante avec les articles authentiques, notamment en termes de qualité des tissus, de précision du design et de finesse de la couture. Les perquisitions, menées dans les quartiers de Maârif, Ennahda et Californie à Casablanca, ont permis la confiscation de ces marchandises, avec la rédaction de rapports en vue de l’application des procédures légales en vigueur.
Les mêmes sources ont précisé que ces magasins proposaient des chemises pour hommes avec des logos de marques contrefaits au prix de 1000 dirhams, alors que le prix original peut atteindre 3000 dirhams dans les boutiques officielles situées dans les centres commerciaux de Casablanca. Ces prix attractifs ont attiré un grand nombre de clients en quête de produits de luxe, qui recevaient régulièrement des photos des nouvelles collections via WhatsApp, évitant ainsi les canaux de promotion traditionnels sur les réseaux sociaux.
Selon le dernier rapport annuel des activités douanières, les services des douanes ont reçu 682 demandes de suspension de la libre circulation de marchandises suspectées d’être contrefaites, la majorité concernant des produits textiles et des vêtements. Au cours de l’année écoulée, 90 opérations de saisie ont été réalisées, principalement sur des textiles, des cosmétiques, des smartphones et des pièces détachées automobiles, pour un total de 1 821 886 articles contrefaits, d’une valeur estimée à 21,2 millions de dirhams.
Ces actions font partie d’un plan national visant à éradiquer le commerce des vêtements contrefaits, importés principalement de Turquie et de Hong Kong. Les douanes ont également intensifié leurs contrôles sur les plateformes de réseaux sociaux comme Instagram et TikTok, ce qui a permis d’identifier de nombreux contrebandiers, commerçants et fabricants de produits contrefaits. Des informations obtenues via ces plateformes ont aidé les autorités douanières à localiser des ateliers de fabrication et à saisir d’importantes quantités de ces produits, tout en prenant des mesures légales contre les contrevenants.
Malheureusement, on montre à la télé les restaurants dégoûtantes mais pas les boutiques de la grande banditisme qui empoisonnent le développement de l’état et qui prônent pour l’enrichissement personnel et illégale
On veut des noms, pas des initiales !