À la ville de Salé, une récente vague d’agressions à l’arme blanche, comme celle d’un individu de trente ans contre des étrangers sur la Corniche d’Agadir, soulève des inquiétudes croissantes. Des vidéos montrant des individus armés de grands couteaux agressant personnes et véhicules circulent sur les réseaux sociaux, témoignant d’un phénomène devenu trop courant. Face à cette escalade de violence, des voix s’élèvent pour réclamer des peines plus lourdes, voire très lourdes, pour dissuader la récidive et décourager les imitateurs.
Un avocat et défenseur des droits, intervenant dans cette affaire, a souligné l’urgence d’une réponse législative plus rigoureuse. Bien que le Maroc dispose déjà de lois sévères contre le port illégal d’armes blanches, la récurrence de telles agressions exige des sanctions encore plus strictes.
Parallèlement, la Direction générale de la sûreté nationale a renforcé la sécurité dans les zones touristiques, notamment à travers la police touristique. Cependant, l’accent est également mis sur la nécessité d’accroître la surveillance et d’installer des caméras de sécurité de pointe.
Un acteur associatif a également souligné l’importance d’une approche préventive et multidimensionnelle, comprenant la lutte contre le trafic de drogues et des initiatives éducatives et sociales. Ces mesures visent à prévenir les comportements criminels avant qu’ils ne surviennent.
La lutte contre la violence armée au Maroc nécessite une combinaison de mesures punitives sévères et d’actions préventives, impliquant à la fois les autorités et la communauté civile dans un effort éducatif et de socialisation.