Trois individus nés dans les années 90 ont été déférés devant le parquet près la Cour d’appel de Rabat samedi dernier, suite à leur implication présumée dans un meurtre lié à des pratiques de déviance sexuelle. Selon des sources bien informées, le procureur général du roi a pris connaissance des rapports de la police judiciaire avant de transférer les suspects au juge d’instruction, qui a ordonné leur détention à la prison de Tamesna pour une enquête approfondie.
L’affaire a débuté par la découverte du corps d’un quadragénaire dans une zone isolée de la commune de Batana, après une disparition signalée depuis deux semaines. Un informateur, affirmant être un ami proche de la victime, a alerté les autorités, mentionnant que le défunt avait été tué lors d’une séance alcoolisée.
Les enquêteurs ont rapidement démêlé l’affaire, arrêtant trois suspects, dont deux au lourd passé criminel. L’enquête initiale a révélé que le meurtre découle d’un différend lié à des soupçons d’abus sur un mineur sans-abri, considéré par le principal accusé comme étant sous sa protection. Une bagarre a éclaté lors de cette séance alcoolisée, se soldant par la mort de la victime poignardée.
Les suspects ont confirmé cette version des faits, corroborée par des témoignages de résidents locaux, laissant entendre que ces lieux étaient souvent fréquentés par des adultes accompagnés d’enfants sans domicile fixe. Les investigations se poursuivent pour éclaircir tous les aspects de cette affaire sordide.