Un nouveau scandale ébranle le monde du football japonais. Kaishu Sano, milieu défensif de 23 ans et international japonais, a été arrêté par la police de Tokyo pour une agression sexuelle présumée, selon plusieurs médias locaux dont la chaîne publique NHK.
D’après les informations relayées, l’incident se serait produit dimanche dans un hôtel de la capitale nippone. Sano et deux de ses amis, également dans la vingtaine, sont accusés d’avoir agressé sexuellement une femme d’une trentaine d’années. Les autorités auraient appréhendé les trois suspects à proximité de l’établissement, peu après avoir reçu l’appel de la victime présumée.
Cette affaire survient à un moment crucial de la carrière de Sano. Le joueur, qui compte quatre sélections avec l’équipe nationale du Japon et faisait partie de l’effectif pour la récente Coupe d’Asie 2024 au Qatar, venait de signer ce mois-ci avec le club allemand de Mainz 05. Il quittait ainsi les Kashima Antlers, son club formateur.
Face à ces allégations, les Kashima Antlers ont rapidement réagi, se disant « très préoccupés par l’affaire concernant leur ancien joueur ». Le club japonais a assuré qu’il suivrait l’évolution de la situation de près, tout en précisant ne pas être en mesure de fournir davantage de détails en raison de la nature sensible de l’affaire. De son côté, Mainz 05, son nouveau club, n’a pas encore émis de commentaire officiel sur cette information.
Malheureusement, ce n’est pas la première fois que le football japonais se retrouve confronté à ce type de scandale. En février dernier, Junya Ito, évoluant au Stade de Reims en France, avait dû quitter précipitamment la Coupe d’Asie suite à l’ouverture d’une enquête pour agression sexuelle présumée à Osaka en 2023. Ito, qui nie fermement ces allégations, a entamé des poursuites judiciaires contre ses accusateurs, réclamant 1,3 million de dollars de dommages et intérêts.
Ces incidents à répétition soulèvent de sérieuses questions quant à l’encadrement des joueurs et à l’image du football japonais sur la scène internationale. Les instances dirigeantes du sport nippon pourraient être contraintes de prendre des mesures drastiques pour prévenir ce type de comportements et restaurer la confiance du public.
Il est important de souligner que l’affaire Sano est encore en cours d’investigation et que la présomption d’innocence doit être respectée. Néanmoins, si les accusations venaient à être confirmées, les conséquences pourraient être désastreuses, non seulement pour la carrière du joueur, mais aussi pour l’ensemble du football japonais.
Cette affaire rappelle l’importance de la conduite des athlètes hors du terrain et la responsabilité qui incombe aux clubs et aux fédérations dans l’éducation et l’encadrement de leurs joueurs.