L’opération menée par la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN) marocaine a récemment conduit à l’arrestation de 11 individus pour leur implication présumée dans un réseau de trafic d’équipements médicaux publics. Parmi les personnes arrêtées, on compte le directeur et des employés d’un hôpital public à Taza, ainsi que des gestionnaires de cliniques privées.
Ces arrestations résultent d’une enquête approfondie, impliquant des informations fournies par la Direction Générale de Surveillance du Territoire (DGST). Les suspects sont accusés de pratiques frauduleuses, notamment le détournement d’équipements médicaux censés être obsolètes et leur vente illégale à des établissements privés. Ces équipements, bien que déclarés comme défectueux, étaient encore fonctionnels.
Les investigations ont révélé que les suspects auraient manipulé des documents administratifs pour faciliter ces transactions illicites. La police a effectué des perquisitions dans les résidences des suspects et les cliniques concernées, aboutissant à la saisie de nombreux équipements médicaux ainsi que d’autres biens acquis de manière illégale.
Les individus arrêtés sont actuellement en garde à vue et font l’objet d’une enquête judiciaire supervisée par le parquet compétent. Cette enquête vise à élucider les détails de cette affaire, y compris les ramifications et les connexions potentielles de ce réseau criminel.
Cette affaire met en lumière les problèmes de corruption et de malversations dans le secteur de la santé publique au Maroc. Elle soulève des questions importantes sur la gestion et la surveillance des équipements médicaux dans les établissements publics, et sur la nécessité d’une réglementation et d’un contrôle plus stricts pour prévenir de telles pratiques.
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Abderrahim
1 année il y a
C’est comme ça que l’Etat consomme énormément de budgets pour une efficacité, efficience et productivité nulles. C’est évident les indicateurs de retour sur investissements au Maroc et notamment leur impact sur l’emploi est très bas comparativement avec d’autres cieux.la raison principale est la corruption, et le manque de contrôle.
Mais le problème dans le plus beau pays du monde est que l’on a besoin de contrôleurs également pour contrôler les contrôleur car la édition des comptes et le contrôle interne sont absents.
C’est comme ça que l’Etat consomme énormément de budgets pour une efficacité, efficience et productivité nulles. C’est évident les indicateurs de retour sur investissements au Maroc et notamment leur impact sur l’emploi est très bas comparativement avec d’autres cieux.la raison principale est la corruption, et le manque de contrôle.
Mais le problème dans le plus beau pays du monde est que l’on a besoin de contrôleurs également pour contrôler les contrôleur car la édition des comptes et le contrôle interne sont absents.