L’ancien parlementaire Mohamed Alaïdi est confronté à des accusations graves de corruption administrative et financière devant le tribunal correctionnel de Fès. Cette décision fait suite à la décision du procureur général près la Cour d’appel de Fès de le renvoyer devant cette juridiction, optant pour une détention provisoire.
Les charges qui pèsent sur Alaïdi remontent à son mandat à la tête de la commune de Moulay Yacoub, où il est accusé de détournement de fonds publics, manipulation de documents administratifs, et utilisation illégale de ces derniers, ainsi que des allégations de corruption et d’abus de pouvoir. L’enquête englobe également six autres individus, notamment des fonctionnaires et des ingénieurs, qui font l’objet de poursuites en liberté.
Actuellement incarcéré dans la prison de Borkaïz en périphérie de Fès, Alaïdi attend le début de son procès. Selon les sources, le dossier de certains accusés en liberté a été clos, et le procureur général a fixé la première audience du procès pour mardi prochain.
À noter que l’équipe de la police judiciaire de la wilaya de sécurité de Fès a déféré les 11 suspects au parquet, avec six d’entre eux placés en détention, et les cinq autres poursuivis en liberté. Le procureur général a déjà ordonné le renvoi de leur dossier à la police judiciaire pour approfondir les enquêtes, en raison des soupçons de leur implication dans des affaires de corruption liées au secteur de la construction.