L’enquête sur les scandales de manipulations immobilières à Tanger a franchi une étape cruciale. Une responsable-clé de l’Agence Urbaine a été destituée suite à des allégations selon lesquelles elle aurait accordé des permis de manière irrégulière, son nom étant présent sur tous les documents.
Cette avancée pose des questions sur le rôle de l’Agence Urbaine, mais aussi sur la supervision du ministère de l’Aménagement du Territoire, étant donné que l’intervention est venue de la région de Tanger. Il s’avère qu’un ingénieur, titulaire de plusieurs permis, les avait obtenus via le bureau de la responsable écartée.
Les interrogatoires ont validé sa culpabilité, et son témoignage futur pourrait mettre en lumière d’autres complicités. Des sources indiquent que les investigations pourraient s’étendre aux élus provinciaux.
De plus, la découverte de faux documents liés à l’eau et à l’électricité souligne la gravité du problème, ces artifices étant utilisés pour duper les acheteurs de maisons érigées sur des terrains illégaux.
Au cœur de cette affaire, ce sont les citoyens qui paient le prix de ces manœuvres frauduleuses.