Très attendu au Parlement lundi dernier après un report dû à une activité royale, le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, venu répondre hier aux députés lors de la séance mensuelle des questions orales, n’a pas caché sa satisfaction quant aux avancées enregistrées par le système éducatif depuis la mise en place, à titre pilote, des « écoles de l’excellence », qui ont apporté des progrès notables grâce à leur statut de dynamo destinée à tirer le système éducatif vers le haut et à favoriser une meilleure intégration.
De manière générale, les chiffres revendiqués par le chef de l’exécutif et brandis comme un trophée font état d’une progression notable de 3,4 % dans la scolarisation des enfants par rapport à l’année 2023-2024, soit environ 930 000 inscrits dans les 33 000 classes recensées, représentant 88 % de la couverture visée, tous types d’enseignement confondus, y compris le privé.
Dans la foulée, Akhannouch a fait une annonce qui ravira les employées du secteur pré-scolaire, qui pourront désormais bénéficier de plusieurs avantages sociaux à travers leur adhésion à la Fondation Mohammed VI pour l’appui aux œuvres sociales des secteurs de la formation et de l’éducation, notamment en matière de transport et d’accès au logement.
Pour le reste, Akhannouch, qui a tendance à se gargariser des chiffres attribués aux politiques multisectorielles conduites sous sa houlette et aux efforts de ses ministres, n’a fait que reprendre les grandes lignes d’une précédente intervention de son ministre de l’Éducation, Mohammed Saad Berrada, qui, à son tour, n’a pas tari d’éloges sur son ami qui l’a fait venir du secteur industriel… du chocolat.
Par Jalil Nouri