Le ministre de l’Inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences, Younes Sekkouri, a déclaré devant le Parlement que seulement 2% des 7 millions d’enfants au Maroc travaillent, principalement dans les zones rurales pour soutenir leurs familles. Il a souligné que le travail des enfants de moins de 15 ans est interdit par la loi et que la plupart des 140 000 enfants âgés de 15 à 18 ans qui travaillent le font sans salaire pour aider leur famille. Le ministre a affirmé que des mesures sont prises pour assurer que les enfants restent à l’école et a salué le travail des ONG nationales qui luttent contre le travail des enfants.
Cependant, le ministre a également été interpellé sur le retard des versements des bourses destinées aux étudiants de la formation professionnelle. Il a admis que ce retard était anormal et que les bourses devaient être débloquées plus tôt dans l’année scolaire, à l’instar des étudiants du système classique. Le ministre a assuré qu’un nouveau système serait mis en place pour garantir que les bourses des étudiants en formation professionnelle soient débloquées en temps voulu.
La lutte contre le travail des enfants reste une préoccupation majeure pour le gouvernement marocain, qui s’efforce de garantir que les enfants bénéficient d’une éducation adéquate et ne soient pas exploités. Malgré ces efforts, des défis persistent, notamment en termes de versement ponctuel des bourses d’études pour les étudiants en formation professionnelle. Le ministre a reconnu cette anomalie et a promis des améliorations grâce à un nouveau système.
Il est crucial de continuer à sensibiliser et à mettre en œuvre des mesures efficaces pour protéger les droits des enfants, en particulier en ce qui concerne l’éducation et le travail des enfants. Le gouvernement marocain doit poursuivre ses efforts en collaboration avec les ONG et les acteurs concernés pour créer un environnement propice à l’épanouissement des enfants et à leur accès à une éducation de qualité, tout en résolvant les problèmes liés aux bourses d’études en formation professionnelle.