Abdallah Boussouf, Secrétaire Général du Conseil de la Communauté Marocaine à l’Étranger (CCME), ainsi que Saïd El Fekkak, membre du bureau politique du PPS, ont été récemment convoqués par la Brigade Nationale de la Police Judiciaire (BNPJ) pour une série d’auditions, selon les informations relayées par le site d’actualité Barlamane.com.
Ces auditions font suite à des soupçons de mobilisation de fonds en faveur de Driss Farhane, directeur de publication d’un site d’information basé à Brescia, en Italie. Outre Abdellah Boussouf et Saïd El Fekkak, deux autres individus ont également été entendus dans le cadre de cette affaire.
Après les interrogatoires, la BNPJ a pris la décision de traduire Abdellah Boussouf et Saïd El Fekkak devant le procureur général près le tribunal de première instance à Casablanca, en état de liberté provisoire. Cela intervient dans un contexte où les autorités judiciaires cherchent à élucider les circonstances entourant les activités financières liées à Driss Farhane.
Ces développements judiciaires suscitent de nombreuses interrogations quant à l’implication potentielle de hauts responsables dans des affaires de détournement de fonds. La transparence et la reddition de comptes sont des principes essentiels dans la lutte contre la corruption et la préservation de l’intégrité des institutions.
Il est à noter que ces accusations demeurent des allégations jusqu’à ce que la justice rende son verdict final. Cependant, l’affaire met en lumière l’importance d’une enquête approfondie pour démêler les rouages complexes des activités financières suspectes.