Les soutiens internationaux au plan d’autonomie du Sahara du Maroc continuent de croître, renforçant ainsi la crédibilité de cette proposition comme solution au conflit qui persiste depuis plus de quarante ans. Plusieurs pays ont récemment réaffirmé leur soutien à cette initiative.
La Serbie a confirmé sa position lors d’un entretien téléphonique entre les ministres des Affaires étrangères marocain et serbe. Le chef de la diplomatie serbe a exprimé le soutien de son pays aux efforts des Nations Unies visant à trouver une solution politique réaliste et durable à la question du Sahara, en respectant les résolutions pertinentes de l’ONU et en adoptant une approche réaliste et basée sur le compromis.
Le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, a également exprimé une attitude positive envers l’initiative marocaine d’autonomie, considérant qu’elle constitue la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour résoudre le différend. Il a souligné que les États-Unis, la communauté internationale et les principaux pays européens soutiennent également ce plan présenté par le Maroc en 2007.
Le Chili s’est ajouté à la liste des pays soutenant l’initiative marocaine d’autonomie. Le président de la Commission des relations extérieures au Sénat chilien a réaffirmé son soutien indéfectible à cette initiative, soulignant que le Chili considère l’intégrité territoriale du Maroc comme une question de principe de sa politique étrangère.
Enfin, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a également abordé la question du Sahara, soulignant que l’ONU n’était pas responsable du blocage de la résolution du conflit et que la question n’est pas gelée par l’organisation, mais plutôt par ceux qui entravent le processus, faisant allusion à l’Algérie.
Il a rappelé que le Sahara avait été décolonisé pacifiquement en 1975, par le biais d’un accord tripartite entre l’Espagne, le Maroc et la Mauritanie, avant même que le Polisario ne soit connu.
Ces déclarations et soutiens internationaux renforcent la crédibilité du plan d’autonomie du Sahara du Maroc et indiquent une reconnaissance croissante de cette proposition comme une solution sérieuse et réaliste pour mettre fin au différend régional.