Un banquier autrefois en poste à Tétouan vient d’être condamné à une peine de cinq ans de prison ferme par la Chambre criminelle de première instance de la Cour d’appel de Rabat. La raison ? Une série de malversations financières s’élevant à 3 millions de dirhams et 600.000 euros. Le dossier est accablant : non seulement il a détourné des sommes considérables, mais il s’est également adonné à la falsification de documents officiels.
Selon les éléments de l’enquête, cet employé de banque, dont le train de vie était curieusement bien au-dessus de ses moyens, trouvait aisément le moyen de subtiliser de l’argent sur les comptes de ses clients. Entre 2021 et 2022, il a multiplié les détournements, sans compter ses interventions frauduleuses sur divers documents officiels.
C’est une commission interne de l’établissement bancaire, alertée par ces irrégularités, qui a mis à jour ces crimes financiers. La suite des événements fut rapide : après son arrestation, le banquier a été présenté au parquet de Rabat puis mis en détention sur ordre du juge.
Ce cas souligne l’importance de la surveillance interne dans les institutions financières et rappelle que le luxe et le faste peuvent parfois être le masque d’agissements douteux.