À Tanger, un combat sans relâche est mené contre le bâtiment illégal, un problème endémique qui menace l’ordre urbain et la sécurité de la ville. Récemment, dans une démonstration de cette lutte implacable, les autorités ont suspendu le Caïd du neuvième district, suite à son implication présumée dans des affaires de constructions illégales. Cette mesure s’inscrit dans un contexte de répression accrue alors que la ville se prépare à accueillir des événements internationaux de grande envergure, nécessitant une image impeccable et des infrastructures solides.
La décision de suspendre ce responsable vient après une série d’inspections effectuées par une commission spéciale dans plusieurs zones critiques de Tanger, où le phénomène de construction sauvage avait pris des proportions alarmantes. Les résultats de ces inspections ont poussé les services d’urbanisme à tirer la sonnette d’alarme, signalant une recrudescence des constructions non autorisées, malgré les efforts antérieurs pour endiguer cette pratique.
La ville a déjà connu des vagues de démolitions massives, notamment dans les quartiers d’Al Awama, Moghogha, et Beni Makada, où la « mafia » du bâtiment avait libre cours. Ces opérations de grande ampleur étaient devenues nécessaires pour rétablir l’ordre et préserver l’esthétique de la ville ainsi que sa sécurité, souvent compromise par ces structures illégales.
Les autorités tangéroises, conscientes du cycle perpétuel de la construction non réglementée, restent en alerte et promettent de nouvelles révocations pour les responsables laxistes. Ces mesures drastiques, bien que controversées, sont jugées essentielles pour garantir le respect des normes d’urbanisme et préparer la ville à être sous les feux des projecteurs internationaux.