Un crime conjugal d’une brutalité inouïe secoue la ville de Tanger. Une femme, grièvement brûlée au troisième degré après avoir été aspergée de liquide inflammable et incendiée dans son sommeil présumé par son mari, a succombé à ses blessures quelques heures après son admission aux urgences du CHU Mohammed VI. Le drame, rapporté par le quotidien Assabah, a immédiatement déclenché l’ouverture d’une enquête judiciaire.
La victime a été transportée en état critique au Centre Hospitalier Universitaire, où elle a été prise en charge par les équipes médicales en soins intensifs. Selon des sources hospitalières, les brûlures étaient si graves qu’elles avaient déjà atteint les tissus profonds, rendant toute tentative de sauvetage médicalement illusoire. Malgré les efforts déployés pour stabiliser ses fonctions vitales et entreprendre une réanimation intensive, le décès a été constaté dans les heures qui ont suivi.
Le parquet de Tanger a ordonné une autopsie pour déterminer avec précision les causes de la mort. En parallèle, les services de la police judiciaire ont entamé une enquête sur les lieux du crime, un domicile privé situé dans un quartier résidentiel de la ville.
Selon les premiers éléments de l’enquête et les témoignages de voisins, le couple traversait des tensions régulières, bien que personne n’imaginait une issue aussi tragique. Le principal suspect, le mari de la défunte, a pris la fuite et reste activement recherché par la police.
Ce drame remet crûment sur le devant de la scène le fléau des violences conjugales, dont les conséquences s’avèrent de plus en plus meurtrières et insoutenables. Les appels à une riposte pénale plus ferme et à un accompagnement social plus fort se multiplient déjà.