La colère gronde dans le secteur des taxis au Maroc. Cette semaine, huit organisations professionnelles regroupées au sein d’un même front syndical et associatif ont adressé un appel pressant à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, sollicitant son intervention face à l’expansion jugée incontrôlée des services de transport via applications mobiles non autorisées.
Dans une lettre adressée au directeur du cabinet royal, ces professionnels dénoncent une situation de plus en plus alarmante. Selon eux, la prolifération du transport illégal via des applications intelligentes — opérant sans cadre réglementaire — menace non seulement leur revenu, mais également la stabilité sociale de milliers de familles qui dépendent du secteur.
« Le secteur des taxis est vital pour la mobilité quotidienne des citoyens. Or, il est aujourd’hui gravement affecté par la concurrence déloyale d’un transport clandestin numérique qui échappe à toute régulation », peut-on lire dans leur courrier.
Face à l’absence de réponse des autorités malgré de multiples correspondances, les représentants du secteur estiment n’avoir plus d’autre recours que de faire appel au Roi. « Il est celui qui, historiquement, a toujours soutenu les petits professionnels à travers la distribution des autorisations de taxi (m’adouniyat) », déclare Ahmed Zarouali, président de l’Association Rabat Al Anouar.
De son côté, Abdelilah Batouta, responsable syndical à Rabat, souligne l’urgence de la situation : « Malgré les circulaires du ministère de l’Intérieur interdisant cette pratique, rien n’est appliqué sur le terrain. Les chauffeurs utilisant ces applications opèrent en toute impunité, surtout dans les grandes villes comme Rabat et Casablanca. »
Les syndicats n’excluent pas d’intensifier la pression, alors que le Maroc se prépare à accueillir des événements d’envergure internationale, comme la Coupe d’Afrique des Nations. « Nous ne sommes pas contre l’intégration des technologies, mais elle doit passer par une modernisation du secteur du taxi, pas par sa marginalisation », conclut Batouta, qui plaide également pour l’ouverture d’un dialogue national sérieux sur l’avenir du métier.
En conclusion, si la colère des professionnels du taxi est compréhensible face à une concurrence non régulée, il est difficile d’ignorer une réalité mondiale : les applications mobiles de transport sont aujourd’hui utilisées dans la plupart des grandes villes du globe, facilitant la vie quotidienne des citoyens grâce à leur accessibilité, leur efficacité et leur transparence. Le Maroc ne peut rester à l’écart de cette dynamique. Il devient urgent de trouver une voie équilibrée, où innovation et respect des règles cohabitent, en intégrant ces technologies dans un cadre légal adapté qui modernise le secteur sans sacrifier ceux qui en vivent.
Par Salma Semmar
Si le service de taxi était bon , les gens n’iraient pas chercher autre choses d’autant que les prix des applications sont généralement plus élevés. Est ce que les taxis respectent la loi en refusant de prendre les clients vers leurs destination. Avant de te prendre le taxi driver te demande où tu vas et très régulièrement refuse même quand il est vide ce qui est illégal. De plus au lieu de prendre le chemin le plus court , il va faure un détour pour trouver d’autres clients sans concertation avec le premier client. Ajouter à cela l’état déplorable des véhicules, la conduite dangereuse et parfois en infraction de la loi. Tout cela faut que les revendications des taximens ne rencontre aucune sympathie de la part des usager.
Mais sans doute que les tarifs devraient être liberalisé et pourquoi pas consentis selon la qualité de service et du besoin de chaque client, qui peux vouloir une course exclusive, un parcourt spécifique, l’état et le calibre du véhicule…
huit organisations professionnelles regroupées au sein d’un même front syndical et associatif ont adressé un appel pressant à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, sollicitant son intervention face à l’expansion jugée incontrôlée des services de transport via applications mobiles non autorisées.
C’est incroyable de voir un consortium aussi important défendre ceux qui sèment le trouble dans toutes les routes des villes du Maroc, si c’est comme ça, le peuple Marocain demande à ce consortium de commencer par dénoncer ses adhérants incultes, sans éducation ni respect des citoyens et les présenter à la justice pour qu’ils soient jugés de leur incivilité.
Demander à SM le Roi de sponsoriser leur barbarie très visible qui touche tous les citoyens, c’est plus que Osé.
Le peuple demande à la justice de faire son travail face à ces barbares qui empoisonne la vie quotidienne des Marocains et au ministre de la justice de pondre les lois qui garantissent la liberté et la tranquillité des citoyens.
Moi ,je suis pour le transport via application. Belles voitures , des jeunes conducteurs , respect des clients et bon prix.
Par téléphone il sera devant votre domicile en 2 minutes. Il peut transporter au plus 4 personnes et il ne s’arrête pas pour chercher d’autre places.
J’espère, que les autorités trouvent une solution pour les protéger contre les chauffeurs de taxi.
Il est temps d’organiser le secteur du transport urbain notamment les taxis je pense libérer le secteur et créer des sociétés de transport peut apporter l’amélioration a ce secteur et qui connait beaucoup d’aberration par exemple le refus de transporter les clients pour certaines destinations ainsi le refus de transporter plus d’un client
En ce qui concerne les applications nous serons obligés d’accepter ce type de transport qui existe dans plusieurs pays il doit y avoir une réglementation tout simplement