Alors que le Président français Emmanuel Macron entame une visite d’État de trois jours au Maroc pour consolider les liens bilatéraux, l’Algérie tente une manœuvre diplomatique pour détourner l’attention de cette alliance maroco-française renforcée. En quête d’un soutien contre le Maroc sur la question du Sahara, le Président algérien Abdelmadjid Tebboune a précipitamment organisé une rencontre avec son homologue égyptien, Abdelfattah Sissi. Son objectif : rallier l’Égypte à sa cause et obtenir une prise de position contre le Maroc, dans une tentative de rediriger la dynamique diplomatique en sa faveur.
Le président algérien, Abdelmajid Tebboune, a ressenti une humiliation inoubliable au cours d’un échange d’allocutions avec son hôte égyptien, le maréchal Abdelfattah Sissi, lors de sa visite au pays des pharaons dont il ne gardera pas le meilleur souvenir, c’est certain.
Toujours prêt à rallier à sa cause des dirigeants maghrébins, le président algérien a trouvé une écoute favorable auprès du chef de l’État tunisien, Kays Saïed, dans sa tentative d’isoler le Maroc sur la question du Sahara et de soutenir ses ambitions régionales, sous l’influence des hauts gradés qui le manipulent. Lors de discussions diplomatiques, il a subtilement suggéré au président Sissi de réviser la position de l’Égypte vis-à-vis du Sahara et de ses relations avec le Maroc. Cependant, cette approche indirecte a reçu une réponse ferme et sans ambiguïté de la part du président égyptien, qui l’a rappelé à l’ordre avec diplomatie. Un tel aplomb maladroit dans les affaires diplomatiques est rarement observé à ce niveau.
Lors de son intervention, le président égyptien, le Maréchal Sissi, a répondu de manière tranchante aux propos du président algérien, qui, dans un élan anti-marocain, tentait encore une fois de constituer un front en Afrique du Nord contre le Maroc. Faisant preuve de fermeté et de diplomatie, Sissi a souligné qu’il est primordial de ne pas s’immiscer dans les affaires intérieures d’autres nations, un message clair et sans équivoque. Avec cette déclaration, le président égyptien a rappelé que l’Égypte est libre de définir sa politique étrangère et n’a aucune intention de céder aux pressions pour réorienter ses relations historiques avec le Maroc en faveur des ambitions algériennes de division dans la région.
Le sentiment d’humiliation, le désarroi et la colère difficilement contenus ressentis par celui-ci lui ont fait perdre ses mots par la suite, lui évitant d’autres remises en place, comme celles vécues avec les mauritaniens et les libyens qui, à leur tour, ont catégoriquement refusé de jouer le jeu de l’Algérie, comme tant de pays en Afrique et ailleurs. Le président algérien Tebboune devrait bien méditer ces échecs répétés.
Par Jalil Nouri
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Chetouani
23 jours il y a
Les articles sont intéressants, s’ils sont plus brefs serait mieux
salah
22 jours il y a
J’ai entendu le discours et je n’ai pas trouvé ce qui est écrit là. bizarre ! si ce n’est pas vrai ce qui est dit là je dirais que c’est un mindset algérien(armé).
Les articles sont intéressants, s’ils sont plus brefs serait mieux
J’ai entendu le discours et je n’ai pas trouvé ce qui est écrit là. bizarre ! si ce n’est pas vrai ce qui est dit là je dirais que c’est un mindset algérien(armé).