Depuis plusieurs mois, la presse évoque l’existence d’une médiation saoudienne, koweïtienne ou turque entre l’Algérie et le Maroc. Abdelmadjid Tebboune, président algérien, s’est prononcé sur le sujet.
Depuis la rupture « unilatérale » de ses relations diplomatiques avec le Maroc, l’Algérie persiste à dire qu’elle ne veut aucun « médiateur ». Dans une déclaration rapportée par l’APS, en mai, le chef de la diplomatie algérienne Ramtane Lamamra assurait qu’il « ne tolère aucune médiation » dans la rupture des relations avec Alger et que la position du pays « est sans équivoque ». Sauf que les médias étrangers ne cessent d’évoquer une éventuelle médiation saoudienne, koweïtienne ou turque entre l’Algérie et le Maroc.
D’après le journal espagnol La Vanguardia, le roi de Jordanie Abdallah II mène une médiation entre l’Algérie et le Maroc et que cela était l’un des sujets abordés lors de sa visite début décembre à Alger. De son côté, le magazine Jeune Afrique parle de l’existence d’une médiation du président turc Recepp Tayip Erdogan, pour apaiser les tensions entre l’Algérie et le Maroc. Maghreb Intelligence, pour sa part, avait rapporté que l’Arabie saoudite offrait sa médiation dans la crise maroco-algérienne. Une information rapidement démentie par une source diplomatique auprès de TSA.
Dans une vidéo publiée sur la page Facebook de la présidence de la République, Abdelmadjid Tebboune a réagi notamment à l’existence d’une médiation entre l’Algérie et le Maroc. « Il faut savoir une chose, qu’en Algérie, la primauté de l’information va au peuple algérien. S’il y avait une médiation, je l’aurais dit au peuple algérien. Je ne vais pas le cacher », a-t-il déclaré.