Les tensions s’intensifient dans les médias israéliens face à la trêve fragile avec le Hamas et à la libération des détenus israéliens. La période actuelle est perçue comme difficile, les principaux journaux israéliens exprimant une nervosité quant à l’issue de cette trêve. « Yedioth Ahronoth » a souligné l’incertitude des familles des détenus, reflétant une ambivalence nationale. Ben Dror Yemini a mis en évidence les nombreuses questions sans réponse suscitées par la libération partielle des détenus, suggérant qu’il n’y a pas de place pour la joie tant que des otages restent à Gaza.
Le quotidien « Haaretz » a abordé la manière dont le Hamas pourrait utiliser cette trêve pour se renforcer, préparant d’éventuelles futures confrontations. Cette situation est perçue comme avantageuse pour le Hamas, qui pourrait profiter de cette période pour organiser ses forces.
« Israel Hayom » a évoqué les incertitudes entourant l’accord, en particulier les risques pour l’armée israélienne pendant le cessez-le-feu. L’analyste militaire Yoav Limor a indiqué que l’armée israélienne pourrait devoir intensifier ses opérations militaires après la trêve.
Les analystes israéliens estiment que Yahya Sinwar, chef du Hamas, utilise cette trêve pour reconstituer ses forces après plus de 40 jours d’attaques israéliennes, en prévision d’un conflit prolongé. Cependant, malgré les succès du Hamas, il existe des conséquences négatives, telles que le déplacement forcé des habitants du nord de Gaza et la destruction de la ville de Gaza.
Les médias israéliens prédisent une période de tension, avec des incertitudes concernant la durée de la trêve et le sort des détenus israéliens. La communauté internationale pourrait faire pression sur Israël pour prolonger le cessez-le-feu en échange de futures négociations.