Le chef des Gardiens de la révolution iranienne, le général Hossein Salami, a averti Israël des « conséquences amères » suite aux frappes israéliennes contre des sites militaires en Iran, comme rapporté par l’agence de presse Tasnim. Ces frappes, menées en représailles à l’attaque de missiles iraniens du 1er octobre, visaient, selon Israël, à répondre à l’assassinat de figures du Hamas et du Hezbollah, deux mouvements soutenus par Téhéran.
Selon le général Salami, Israël a échoué dans ses tentatives d’atteindre ses « objectifs hideux », les frappes ayant causé des dégâts limités et entraîné la mort de quatre soldats iraniens. Il a critiqué l’attaque comme étant le signe d’un « mauvais calcul » et d’une « impuissance » d’Israël dans ses conflits régionaux, notamment contre le Hamas à Gaza et le Hezbollah au Liban.
La réponse iranienne s’est manifestée par diverses déclarations, où la prudence et la fermeté ont été mises en avant. Le guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, a affirmé que cette attaque ne devait pas être « ni exagérée ni minimisée ». De son côté, le président Massoud Pezeshkian a souligné que, bien que l’Iran ne cherche pas la guerre, il défendra ses droits en cas de nouvelles agressions. Le ministre des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a également affirmé le « droit de réponse » de l’Iran, précisant que des signes avant-coureurs de l’attaque avaient été détectés.
Selon le site Axios, Israël aurait adressé un avertissement préalable à l’Iran concernant les répercussions possibles de toute riposte. Dans ce contexte de tension croissante, l’Iran se trouve face à la délicate position de répondre aux attaques sans escalader le conflit régional. Tandis que chaque camp affiche sa détermination, les conséquences de cet échange pourraient redéfinir l’équilibre fragile dans cette région déjà instable.
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