Une vidéo glaçante diffusée sur les réseaux sociaux a suscité une vague d’indignation à Tétouan et au-delà. On y voit un homme, âgé de 80 ans, agresser violemment une femme et sa fille en bas âge dans une maison du quartier Korrat Sbaa. Les images montrent le suspect frappant la femme avec un bâton avant de s’en prendre à l’enfant, qu’il pousse violemment dans les escaliers.
Arrestation immédiate après enquête
Suite à une plainte déposée par la victime, les services de police de Tétouan ont rapidement identifié et arrêté l’homme montré dans la vidéo. Placé en garde à vue, il est désormais sous le coup d’une enquête judiciaire menée sous la supervision du parquet compétent, qui vise à éclaircir les circonstances et les motifs de cette agression.
Une dispute sur fond de loyer impayé
Selon les premières informations recueillies, la victime est une locataire du suspect, propriétaire de l’appartement qu’elle occupe. L’agression aurait éclaté à la suite d’une dispute concernant des arriérés de loyer non payés par la femme. Bien qu’un différend financier puisse exister, de nombreux observateurs s’accordent à dire qu’aucune raison ne peut justifier de tels actes de violence. Une voisine aurait tenté d’intervenir pour calmer la situation, mais sans succès.
Indignation générale et appel à la justice
La vidéo, largement partagée sur les réseaux sociaux, a provoqué un tollé parmi les internautes, exigeant que justice soit rendue à la femme et à son enfant. « Peu importe les raisons, rien ne justifie de frapper une femme et une petite fille de cette manière », ont réagi plusieurs utilisateurs.
Cette affaire relance le débat sur la violence domestique et les abus de pouvoir liés à des conflits locatifs. Elle souligne également l’importance de recourir à la justice pour résoudre les différends, plutôt que de se faire justice soi-même.
Les autorités judiciaires sont désormais en charge de démêler les faits et de statuer sur les accusations portées contre le suspect. En attendant, cette affaire reste un rappel douloureux des violences que peuvent subir les femmes et les enfants, et de l’importance de la sensibilisation et des mesures pour prévenir ces actes.
Une amendement salée ne lui fera que du bien. Et un dédommagement équivalent aux loyers DUS et l’affaire est bouclée pas la peine d’engorger les tribunaux qui saturés.