La tension dans le sud-est marocain a franchi un nouveau cap ce vendredi matin. Pour la première fois depuis des mois, la milice séparatiste du Polisario a officiellement revendiqué une attaque visant la région de Smara, au sud-est du Sahara marocain. Dans un communiqué émanant de sa prétendue « ministère de la Défense », la mouvance séparatiste affirme avoir ciblé des « positions ennemies » en ayant recours à des unités de missiles et à des projectiles, sans toutefois préciser la nature exacte des objectifs ni leur localisation précise.
Selon des sources concordantes, quatre roquettes sont effectivement tombées dans une zone totalement désertique, proche d’un site relevant de la mission onusienne MINURSO. Aucun dégât matériel ni blessé n’a été recensé, et les installations civiles comme militaires sont restées intactes.
Cette nouvelle provocation intervient alors que la MINURSO poursuit sa mission de surveillance du cessez-le-feu avec vigilance, et que la communauté internationale, préoccupée par un possible engrenage, continue d’appeler au calme. Sur le plan diplomatique, le timing de cette attaque n’est pas anodin : elle coïncide avec l’intérêt croissant du Congrès américain à qualifier le Polisario d’organisation terroriste. Un projet de loi en ce sens, porté par le sénateur républicain Joe Wilson et soutenu par le démocrate Jimmy Panetta, est actuellement à l’étude à Washington.
La revendication officielle de cet acte pourrait donc accélérer la dynamique diplomatique en faveur du Maroc et mettre davantage en lumière les agissements dangereux de ce groupe armé soutenu par l’Algérie. Une fois encore, le Royaume garde son calme, misant sur la vigilance militaire et la fermeté diplomatique pour répondre à ces provocations stériles.
.