Dans le paysage actuel du Maroc, une augmentation significative des prix de vente des tomates sème le trouble. Tant dans les marchés de gros que dans les marchés locaux, les prix oscillent entre 7 et 8 dirhams, atteignant parfois jusqu’à 12 dirhams. Cette inflation a engendré une vague de mécontentement et de frustration parmi les citoyens.
Des experts du marché de gros pour les fruits et légumes soulignent que cette tendance à la hausse des prix des tomates est devenue une occurrence annuelle. Ils attribuent cette augmentation à plusieurs facteurs, notamment à la forte demande européenne, qui entraîne une exportation massive des tomates marocaines. Cette situation crée une concurrence déloyale entre le pouvoir d’achat des consommateurs marocains et européens, exacerbant le déséquilibre du marché local.
De plus, il est noté que les produits non conformes aux normes européennes sont redirigés vers le marché africain. Cette redistribution affecte l’équilibre entre l’offre et la demande au Maroc, contribuant ainsi à l’augmentation des prix sur le marché local.
La politique d’exportation du gouvernement marocain est également mise en cause. Des voix s’élèvent pour critiquer le rôle des intermédiaires dans cette inflation, sans toutefois reconnaître pleinement l’impact de l’exportation elle-même sur l’augmentation des prix.
Un acteur associatif influent du marché de gros de la capitale économique pointe du doigt plusieurs causes additionnelles. Les conditions climatiques défavorables, notamment le manque de précipitations, ainsi que la priorisation de certains produits agricoles au détriment des légumes dans le cadre du Plan Maroc Vert, sont évoquées. Il met également en cause la gestion du marché par la Société de Développement Local, la tenant responsable de cette hausse des prix. La part imposée aux agriculteurs a subi une augmentation notable, passant de 6% à 7.24%, ce qui exerce une pression supplémentaire sur les producteurs.
En réponse à cette situation complexe, des appels sont lancés pour une enquête approfondie, visant à améliorer l’accès des agriculteurs au marché et à rééquilibrer les prix pour le bien-être des consommateurs marocains.
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Nour
11 mois il y a
Nos business Mens marocains, préférant l’Euro au Dirham, le consommateur marocain est obligé de payer les légumes et fruits au même prix que les européens mais sans le même pouvoir d’achat.
Nos business Mens marocains, préférant l’Euro au Dirham, le consommateur marocain est obligé de payer les légumes et fruits au même prix que les européens mais sans le même pouvoir d’achat.