Alors que la situation à Gaza est « plus que catastrophique », l’armée israélienne « se prépare » à une opération à Rafah
« La famine est imminente » !
« Nos forces se préparent à la poursuite de leurs missions dans la zone de Rafah », la ville de l’extrême sud de la bande de Gaza où plus de 1,5 million de Gazaouis ont trouvé refuge, a déclaré Yoav Gallant, selon un communiqué de son bureau.
Depuis plusieurs semaines, la possibilité d’une offensive sur Rafah suscite l’inquiétude de nombreuses capitales étrangères, alors que la guerre entre Israël et le Hamas est entrée dimanche dans son septième mois. Des agences des Nations unies et des organisations humanitaires ont qualifié de « plus que catastrophique » la situation à Gaza.
« Les maisons, écoles, hôpitaux sont en ruines. Les enseignants, médecins, humanitaires sont tués. La famine est imminente », a fustigé la cheffe de l’Unicef, Catherine Russel, relevant que plus de 13 000 enfants ont été tués, selon les statistiques des services de santé de Gaza, dirigés par le Hamas.
« Le niveau et la rapidité des destructions sont choquants . Les enfants ont besoin d’un cessez-le-feu MAINTENANT », a-t-elle ajouté.
La situation est « plus que catastrophique », a pointé pour sa part Jagan Chapagain, directeur général de l’IFRC, la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.« Des millions de vies sont menacées par la faim », a-t-il mis en garde.
« Un flot d’aide humanitaire doit absolument arriver à ceux qui en ont besoin. Pas demain, mais maintenant. »
« Trahison de l’humanité »
Le patron du bureau des Affaires humanitaires de l’ONU (Ocha), Martin Griffiths, avait qualifié samedi de « trahison de l’humanité » la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.
L’IFRC a rappelé que 18 membres de son réseau, 15 employés ou bénévoles du Croissant-Rouge palestinien et trois du service médical d’urgence en Israël, Magen David Adom, ont été tués depuis le 7 octobre.
Jagan Chapagain a appelé à « la protection des civils, travailleurs humanitaires, médicaux et de leurs installations », ainsi qu’à « la libération inconditionnelle de tous les otages ».Le Comité international de la Croix-Rouge (ICRC) a lui souligné que si « l’arrivée constante d’aide humanitaire à Gaza est vitale », ce n’est « qu’une partie de la solution ».
« Les deux parties doivent mener leurs opérations militaires d’une manière qui épargne les civils », a-t-il écrit sur X.
Même si Tel-Aviv et Netanyahou sont de plus isolés au sein de la communauté internationale , la frappe israélienne qui a tué sept humanitaires peut-elle marquer un tournant ?
De son côté, le chef de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a réitéré la condamnation par son agence de « l’acte de violence barbare » du Hamas, et l’appel à la libération des otages toujours retenus à Gaza.
Mais, a-t-il souligné sur X, « cette atrocité ne justifie pas les terribles bombardements en cours , la destruction du système de santé par Israël à Gaza, qui tuent, blessent et affament des centaines de milliers de civils, y compris des travailleurs humanitaires ».
« Le déni de besoins fondamentaux – nourriture, carburant, assainissement, abri, sécurité et soins de santé- est inhumain et intolérable », a-t-il ajouté. « La mort et les blessures graves de milliers d’enfants à Gaza (…) resteront une tâche sur l’humanité tout entière », a-t-il encore fustigé.
Pour le patron de l’Agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini, « l’abîme de l’enfer à Gaza se creuse de jour en jour ».« Toutes les lignes, y compris les lignes rouges, ont été franchies » et la guerre est « aggravée par la famine due au siège imposé par Israël » qui « dévore les corps des bébés et des jeunes enfants », a-t-il réagi sur X.
L’attaque du Hamas en Israël a entraîné la mort de 1 170 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir des chiffres officiels. Sur les 250 personnes enlevées, 129 sont toujours détenues à Gaza dont 34 sont mortes d’après des responsables israéliens.Les opérations militaires lancées en représailles par Israël ont fait 33 175 morts à Gaza, la plupart des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.
Par ailleurs après les frappes à Damas , aucune ambassade israélienne n’est « en sécurité », a prévenu l’Iran . D’autre part , l’armée israélienne a retiré ses troupes du sud de l’enclave sans que l’on sache pourquoi Tsahal retire une grande partie de ses troupes de la bande de Gaza !
Pour le reste, si Washington ne manque aucune occasion pour signifier sa désapprobation par rapport à l’opération sur Rafah , la Maison Blanche a également estimé que si un cessez-le-feu immédiat n’a pas été conclu c’est que le HAMAS devait se plier aux conditions posées par Tel-Aviv et par les négociateurs.
Autrement dit, pour Washington le Hamas est responsable de la situation dans la bande de Gaza, et également du chaos en cas d’offensive de Tsahal sur Rafah !
Avec AFP
Alors que la situation à Gaza est « plus que catastrophique », l’armée israélienne « se prépare » à une opération à Rafah
« La famine est imminente » !
« Nos forces se préparent à la poursuite de leurs missions dans la zone de Rafah », la ville de l’extrême sud de la bande de Gaza où plus de 1,5 million de Gazaouis ont trouvé refuge, a déclaré Yoav Gallant, selon un communiqué de son bureau.
Depuis plusieurs semaines, la possibilité d’une offensive sur Rafah suscite l’inquiétude de nombreuses capitales étrangères, alors que la guerre entre Israël et le Hamas est entrée dimanche dans son septième mois. Des agences des Nations unies et des organisations humanitaires ont qualifié de « plus que catastrophique » la situation à Gaza.
« Les maisons, écoles, hôpitaux sont en ruines. Les enseignants, médecins, humanitaires sont tués. La famine est imminente », a fustigé la cheffe de l’Unicef, Catherine Russel, relevant que plus de 13 000 enfants ont été tués, selon les statistiques des services de santé de Gaza, dirigés par le Hamas.
« Le niveau et la rapidité des destructions sont choquants . Les enfants ont besoin d’un cessez-le-feu MAINTENANT », a-t-elle ajouté.
La situation est « plus que catastrophique », a pointé pour sa part Jagan Chapagain, directeur général de l’IFRC, la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.« Des millions de vies sont menacées par la faim », a-t-il mis en garde.
« Un flot d’aide humanitaire doit absolument arriver à ceux qui en ont besoin. Pas demain, mais maintenant. »
« Trahison de l’humanité »
Le patron du bureau des Affaires humanitaires de l’ONU (Ocha), Martin Griffiths, avait qualifié samedi de « trahison de l’humanité » la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.
L’IFRC a rappelé que 18 membres de son réseau, 15 employés ou bénévoles du Croissant-Rouge palestinien et trois du service médical d’urgence en Israël, Magen David Adom, ont été tués depuis le 7 octobre.
Jagan Chapagain a appelé à « la protection des civils, travailleurs humanitaires, médicaux et de leurs installations », ainsi qu’à « la libération inconditionnelle de tous les otages ».Le Comité international de la Croix-Rouge (ICRC) a lui souligné que si « l’arrivée constante d’aide humanitaire à Gaza est vitale », ce n’est « qu’une partie de la solution ».
« Les deux parties doivent mener leurs opérations militaires d’une manière qui épargne les civils », a-t-il écrit sur X.
Même si Tel-Aviv et Netanyahou sont de plus isolés au sein de la communauté internationale , la frappe israélienne qui a tué sept humanitaires peut-elle marquer un tournant ?
De son côté, le chef de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a réitéré la condamnation par son agence de « l’acte de violence barbare » du Hamas, et l’appel à la libération des otages toujours retenus à Gaza.
Mais, a-t-il souligné sur X, « cette atrocité ne justifie pas les terribles bombardements en cours , la destruction du système de santé par Israël à Gaza, qui tuent, blessent et affament des centaines de milliers de civils, y compris des travailleurs humanitaires ».
« Le déni de besoins fondamentaux – nourriture, carburant, assainissement, abri, sécurité et soins de santé- est inhumain et intolérable », a-t-il ajouté. « La mort et les blessures graves de milliers d’enfants à Gaza (…) resteront une tâche sur l’humanité tout entière », a-t-il encore fustigé.
Pour le patron de l’Agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini, « l’abîme de l’enfer à Gaza se creuse de jour en jour ».« Toutes les lignes, y compris les lignes rouges, ont été franchies » et la guerre est « aggravée par la famine due au siège imposé par Israël » qui « dévore les corps des bébés et des jeunes enfants », a-t-il réagi sur X.
L’attaque du Hamas en Israël a entraîné la mort de 1 170 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir des chiffres officiels. Sur les 250 personnes enlevées, 129 sont toujours détenues à Gaza dont 34 sont mortes d’après des responsables israéliens.Les opérations militaires lancées en représailles par Israël ont fait 33 175 morts à Gaza, la plupart des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.
Par ailleurs après les frappes à Damas , aucune ambassade israélienne n’est « en sécurité », a prévenu l’Iran . D’autre part , l’armée israélienne a retiré ses troupes du sud de l’enclave sans que l’on sache pourquoi Tsahal retire une grande partie de ses troupes de la bande de Gaza !
Pour le reste, si Washington ne manque aucune occasion pour signifier sa désapprobation par rapport à l’opération sur Rafah , la Maison Blanche a également estimé que si un cessez-le-feu immédiat n’a pas été conclu c’est que le HAMAS devait se plier aux conditions posées par Tel-Aviv et par les négociateurs.
Autrement dit, pour Washington le Hamas est responsable de la situation dans la bande de Gaza, et également du chaos en cas d’offensive de Tsahal sur Rafah !
Avec AFP
Alors que la situation à Gaza est « plus que catastrophique », l’armée israélienne « se prépare » à une opération à Rafah
« La famine est imminente » !
« Nos forces se préparent à la poursuite de leurs missions dans la zone de Rafah », la ville de l’extrême sud de la bande de Gaza où plus de 1,5 million de Gazaouis ont trouvé refuge, a déclaré Yoav Gallant, selon un communiqué de son bureau.
Depuis plusieurs semaines, la possibilité d’une offensive sur Rafah suscite l’inquiétude de nombreuses capitales étrangères, alors que la guerre entre Israël et le Hamas est entrée dimanche dans son septième mois. Des agences des Nations unies et des organisations humanitaires ont qualifié de « plus que catastrophique » la situation à Gaza.
« Les maisons, écoles, hôpitaux sont en ruines. Les enseignants, médecins, humanitaires sont tués. La famine est imminente », a fustigé la cheffe de l’Unicef, Catherine Russel, relevant que plus de 13 000 enfants ont été tués, selon les statistiques des services de santé de Gaza, dirigés par le Hamas.
« Le niveau et la rapidité des destructions sont choquants . Les enfants ont besoin d’un cessez-le-feu MAINTENANT », a-t-elle ajouté.
La situation est « plus que catastrophique », a pointé pour sa part Jagan Chapagain, directeur général de l’IFRC, la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.« Des millions de vies sont menacées par la faim », a-t-il mis en garde.
« Un flot d’aide humanitaire doit absolument arriver à ceux qui en ont besoin. Pas demain, mais maintenant. »
« Trahison de l’humanité »
Le patron du bureau des Affaires humanitaires de l’ONU (Ocha), Martin Griffiths, avait qualifié samedi de « trahison de l’humanité » la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.
L’IFRC a rappelé que 18 membres de son réseau, 15 employés ou bénévoles du Croissant-Rouge palestinien et trois du service médical d’urgence en Israël, Magen David Adom, ont été tués depuis le 7 octobre.
Jagan Chapagain a appelé à « la protection des civils, travailleurs humanitaires, médicaux et de leurs installations », ainsi qu’à « la libération inconditionnelle de tous les otages ».Le Comité international de la Croix-Rouge (ICRC) a lui souligné que si « l’arrivée constante d’aide humanitaire à Gaza est vitale », ce n’est « qu’une partie de la solution ».
« Les deux parties doivent mener leurs opérations militaires d’une manière qui épargne les civils », a-t-il écrit sur X.
Même si Tel-Aviv et Netanyahou sont de plus isolés au sein de la communauté internationale , la frappe israélienne qui a tué sept humanitaires peut-elle marquer un tournant ?
De son côté, le chef de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a réitéré la condamnation par son agence de « l’acte de violence barbare » du Hamas, et l’appel à la libération des otages toujours retenus à Gaza.
Mais, a-t-il souligné sur X, « cette atrocité ne justifie pas les terribles bombardements en cours , la destruction du système de santé par Israël à Gaza, qui tuent, blessent et affament des centaines de milliers de civils, y compris des travailleurs humanitaires ».
« Le déni de besoins fondamentaux – nourriture, carburant, assainissement, abri, sécurité et soins de santé- est inhumain et intolérable », a-t-il ajouté. « La mort et les blessures graves de milliers d’enfants à Gaza (…) resteront une tâche sur l’humanité tout entière », a-t-il encore fustigé.
Pour le patron de l’Agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini, « l’abîme de l’enfer à Gaza se creuse de jour en jour ».« Toutes les lignes, y compris les lignes rouges, ont été franchies » et la guerre est « aggravée par la famine due au siège imposé par Israël » qui « dévore les corps des bébés et des jeunes enfants », a-t-il réagi sur X.
L’attaque du Hamas en Israël a entraîné la mort de 1 170 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir des chiffres officiels. Sur les 250 personnes enlevées, 129 sont toujours détenues à Gaza dont 34 sont mortes d’après des responsables israéliens.Les opérations militaires lancées en représailles par Israël ont fait 33 175 morts à Gaza, la plupart des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.
Par ailleurs après les frappes à Damas , aucune ambassade israélienne n’est « en sécurité », a prévenu l’Iran . D’autre part , l’armée israélienne a retiré ses troupes du sud de l’enclave sans que l’on sache pourquoi Tsahal retire une grande partie de ses troupes de la bande de Gaza !
Pour le reste, si Washington ne manque aucune occasion pour signifier sa désapprobation par rapport à l’opération sur Rafah , la Maison Blanche a également estimé que si un cessez-le-feu immédiat n’a pas été conclu c’est que le HAMAS devait se plier aux conditions posées par Tel-Aviv et par les négociateurs.
Autrement dit, pour Washington le Hamas est responsable de la situation dans la bande de Gaza, et également du chaos en cas d’offensive de Tsahal sur Rafah !
Avec AFP
Alors que la situation à Gaza est « plus que catastrophique », l’armée israélienne « se prépare » à une opération à Rafah
« La famine est imminente » !
« Nos forces se préparent à la poursuite de leurs missions dans la zone de Rafah », la ville de l’extrême sud de la bande de Gaza où plus de 1,5 million de Gazaouis ont trouvé refuge, a déclaré Yoav Gallant, selon un communiqué de son bureau.
Depuis plusieurs semaines, la possibilité d’une offensive sur Rafah suscite l’inquiétude de nombreuses capitales étrangères, alors que la guerre entre Israël et le Hamas est entrée dimanche dans son septième mois. Des agences des Nations unies et des organisations humanitaires ont qualifié de « plus que catastrophique » la situation à Gaza.
« Les maisons, écoles, hôpitaux sont en ruines. Les enseignants, médecins, humanitaires sont tués. La famine est imminente », a fustigé la cheffe de l’Unicef, Catherine Russel, relevant que plus de 13 000 enfants ont été tués, selon les statistiques des services de santé de Gaza, dirigés par le Hamas.
« Le niveau et la rapidité des destructions sont choquants . Les enfants ont besoin d’un cessez-le-feu MAINTENANT », a-t-elle ajouté.
La situation est « plus que catastrophique », a pointé pour sa part Jagan Chapagain, directeur général de l’IFRC, la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.« Des millions de vies sont menacées par la faim », a-t-il mis en garde.
« Un flot d’aide humanitaire doit absolument arriver à ceux qui en ont besoin. Pas demain, mais maintenant. »
« Trahison de l’humanité »
Le patron du bureau des Affaires humanitaires de l’ONU (Ocha), Martin Griffiths, avait qualifié samedi de « trahison de l’humanité » la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.
L’IFRC a rappelé que 18 membres de son réseau, 15 employés ou bénévoles du Croissant-Rouge palestinien et trois du service médical d’urgence en Israël, Magen David Adom, ont été tués depuis le 7 octobre.
Jagan Chapagain a appelé à « la protection des civils, travailleurs humanitaires, médicaux et de leurs installations », ainsi qu’à « la libération inconditionnelle de tous les otages ».Le Comité international de la Croix-Rouge (ICRC) a lui souligné que si « l’arrivée constante d’aide humanitaire à Gaza est vitale », ce n’est « qu’une partie de la solution ».
« Les deux parties doivent mener leurs opérations militaires d’une manière qui épargne les civils », a-t-il écrit sur X.
Même si Tel-Aviv et Netanyahou sont de plus isolés au sein de la communauté internationale , la frappe israélienne qui a tué sept humanitaires peut-elle marquer un tournant ?
De son côté, le chef de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a réitéré la condamnation par son agence de « l’acte de violence barbare » du Hamas, et l’appel à la libération des otages toujours retenus à Gaza.
Mais, a-t-il souligné sur X, « cette atrocité ne justifie pas les terribles bombardements en cours , la destruction du système de santé par Israël à Gaza, qui tuent, blessent et affament des centaines de milliers de civils, y compris des travailleurs humanitaires ».
« Le déni de besoins fondamentaux – nourriture, carburant, assainissement, abri, sécurité et soins de santé- est inhumain et intolérable », a-t-il ajouté. « La mort et les blessures graves de milliers d’enfants à Gaza (…) resteront une tâche sur l’humanité tout entière », a-t-il encore fustigé.
Pour le patron de l’Agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini, « l’abîme de l’enfer à Gaza se creuse de jour en jour ».« Toutes les lignes, y compris les lignes rouges, ont été franchies » et la guerre est « aggravée par la famine due au siège imposé par Israël » qui « dévore les corps des bébés et des jeunes enfants », a-t-il réagi sur X.
L’attaque du Hamas en Israël a entraîné la mort de 1 170 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir des chiffres officiels. Sur les 250 personnes enlevées, 129 sont toujours détenues à Gaza dont 34 sont mortes d’après des responsables israéliens.Les opérations militaires lancées en représailles par Israël ont fait 33 175 morts à Gaza, la plupart des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.
Par ailleurs après les frappes à Damas , aucune ambassade israélienne n’est « en sécurité », a prévenu l’Iran . D’autre part , l’armée israélienne a retiré ses troupes du sud de l’enclave sans que l’on sache pourquoi Tsahal retire une grande partie de ses troupes de la bande de Gaza !
Pour le reste, si Washington ne manque aucune occasion pour signifier sa désapprobation par rapport à l’opération sur Rafah , la Maison Blanche a également estimé que si un cessez-le-feu immédiat n’a pas été conclu c’est que le HAMAS devait se plier aux conditions posées par Tel-Aviv et par les négociateurs.
Autrement dit, pour Washington le Hamas est responsable de la situation dans la bande de Gaza, et également du chaos en cas d’offensive de Tsahal sur Rafah !
Avec AFP