Une scène d’horreur absolue a bouleversé, mercredi soir, la commune rurale de Sabah, dans la circonscription de Skhirat (préfecture de Skhirat-Témara). Un drame inimaginable s’est produit lorsqu’un adolescent âgé de 14 ans a été pris pour cible par une meute de chiens errants, qui l’ont attaqué avec une violence inouïe, jusqu’à lui ôter la vie. Le corps de l’enfant, sans vie, a été découvert gisant au sol dans une zone agricole isolée, à l’écart des habitations, par un motocycliste de passage qui s’est retrouvé face à une vision cauchemardesque.
Selon son témoignage, l’adolescent, au visage juvénile et aux vêtements déchirés, était étendu sur le dos, le corps mutilé, les bras et les jambes couverts de morsures profondes, certaines laissant entrevoir les os. Une quinzaine de chiens, au regard féroce, encerclaient la dépouille, grognant encore, comme s’ils ne voulaient céder leur proie. Avec l’aide d’un autre motocycliste, le témoin a courageusement réussi à faire fuir les bêtes à coups de pierres et de cris. En s’approchant, les deux hommes n’ont pu que constater l’atrocité : le petit corps était criblé de blessures, le torse lacéré, le pantalon à moitié arraché, la peau tuméfiée et le sang séché mêlé à la terre poussiéreuse. Malgré l’intervention rapide des services de secours, il était déjà trop tard : l’enfant avait rendu son dernier souffle bien avant leur arrivée.
Originaire de la région montagneuse de Zoumi, dans la province de Ouezzane, le jeune garçon était arrivé la veille avec sa famille dans la commune de Sabah, pour présenter des condoléances à une famille proche du père. Curieux de nature et fasciné par le calme et la beauté des champs verdoyants environnants, il s’était discrètement éloigné du domicile familial pour explorer les alentours. Il ignorait alors que cette promenade innocente dans la campagne allait tragiquement sceller son destin.
Ce drame a provoqué une vive émotion locale et déclenché la mobilisation des autorités. La gendarmerie royale s’est rendue sur place, appuyée par les services de secours. La dépouille du jeune garçon a été transférée à la morgue, et une enquête judiciaire a été ouverte sur ordre du parquet de Témara.
Ce fait tragique remet en lumière la prolifération alarmante des chiens errants dans la région, mais aussi dans de nombreuses villes du royaume. Malgré les multiples alertes citoyennes, les autorités semblent impuissantes à endiguer le phénomène, qui menace quotidiennement la sécurité publique.
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Horreur totale
C’est la faute des autorités marocaines: en tuant des chiens inoffensifs vivant en harmonie avec les gens, des chiens nouveaux s’approprient le territoire en étant agressifs.
Même en plein rabat dans la forêt Daressalam je me suis déjà fait attaqué par une meute de chiens au moins 6 que je n’ai réussi à faire faire qu’à coup de pierres