Au Kenya, une tragédie s’est abattue avec la rupture d’un barrage au nord de la capitale Nairobi, causant la mort d’au moins 42 personnes, selon les déclarations du gouverneur local, Susan Kihika, à l’AFP. Ce bilan, encore provisoire, pourrait s’alourdir alors que les équipes de secours s’efforcent de retrouver d’autres victimes ensevelies sous la boue.
La catastrophe s’est produite près de la ville de Mai-Mahiu, dans la vallée du Rift, à environ 100 kilomètres au nord-ouest de Nairobi. La rupture du barrage a englouti des habitations entières et bloqué plusieurs axes routiers, rendant toute circulation impossible. Cette région avait déjà été durement touchée par les intempéries, avec un premier bilan annoncé par le gouvernement kényan faisant état de 76 décès dus aux inondations depuis le mois de mars.
Les pluies torrentielles qui s’abattent sur le Kenya et une grande partie de l’Afrique de l’Est depuis plusieurs semaines sont attribuées au phénomène climatique El Niño. Ces précipitations, exceptionnellement fortes cette année, ont déjà causé des dégâts considérables dans de nombreuses régions. Ce n’est pas la première fois que la région est confrontée à de telles catastrophes : en 2018, la rupture du barrage de Solai, dans le comté de Nakuru où se trouve Mai-Mahiu, avait fait 48 morts suite à des inondations similaires.