Suite à la signature par l’ensemble des parties concernées de la première phase de l’accord à Charm el-Cheikh, le président américain Donald Trump a proclamé que son administration avait mis un terme à la guerre dans la bande de Gaza, manifestant son optimisme quant à l’établissement d’une paix pérenne dans la région.
Le chef de l’État américain a convoqué une réunion gouvernementale à la Maison Blanche consacrée à l’examen de cet accord historique. Il a indiqué anticiper la libération des otages détenus dans l’enclave palestinienne pour lundi ou mardi prochain, marquant ainsi une étape cruciale dans la mise en œuvre de cet arrangement diplomatique.
Trump a manifesté son souhait d’assister personnellement à la cérémonie officielle de signature de l’accord négocié entre Israël et le Hamas sur le sol égyptien mercredi dernier. Il a exprimé sa conviction profonde que cette entente conduira à l’instauration d’une paix durable au Proche-Orient, soulignant que de nombreux pays apporteront leur contribution à la reconstruction de Gaza, dévastée par deux années de conflit intense.
Le président américain a insisté sur le soutien unanime dont son plan a bénéficié de la part des nations du Moyen-Orient. Il a précisé qu’il envisageait de se rendre sur place afin d’être présent lors de la signature définitive de l’accord concernant Gaza, témoignant ainsi de l’importance qu’il accorde à cette avancée diplomatique majeure.
Concernant l’Iran, Trump a estimé que l’offensive militaire survenue en juin dernier, qui avait opposé durant douze jours Israël et les États-Unis à la République islamique, s’était révélée déterminante pour parvenir à un accord sur Gaza. Il a également révélé que Téhéran manifestait désormais sa volonté de contribuer aux efforts de paix, affirmant que Washington se montrerait coopératif dans cette démarche de pacification régionale.
L’émissaire américain Steve Witkoff a confirmé jeudi que le président Trump se rendrait en Égypte la semaine prochaine, conférant une dimension supplémentaire à l’engagement personnel du dirigeant américain dans ce processus de paix. Cette annonce intervient parallèlement aux déclarations du ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Sa’ar, qui a réaffirmé l’engagement de son pays envers le plan proposé, écartant toute intention de reprendre les hostilités.
Dans des propos tenus sur la chaîne Fox News ce jeudi, Sa’ar a clairement indiqué qu’Israël n’envisageait pas de relancer les opérations militaires à Gaza, tout en comptant sur le désarmement du Hamas. Interrogé sur un éventuel retrait israélien de l’enclave, le ministre a simplement répondu que son pays respecterait le plan Trump, sans fournir davantage de précisions sur le calendrier ou les modalités de ce retrait.
De son côté, le mouvement Hamas a publié un communiqué exigeant le retrait israélien des principales agglomérations de Gaza dès vendredi. L’organisation palestinienne a précisé que l’échange d’otages et de prisonniers ne débuterait qu’après l’établissement effectif du cessez-le-feu et le retrait des forces israéliennes des zones urbaines. Elle a également annoncé que deux cent cinquante détenus condamnés à perpétuité seraient libérés par Israël dans le cadre de cet accord.
L’aboutissement de ces négociations fait suite à l’annonce mercredi soir par le président Trump de la conclusion d’un accord entre les belligérants portant sur la première étape du plan relatif à Gaza. Cette entente prévoit un cessez-le-feu assorti d’un mécanisme d’échange de prisonniers, ouvrant potentiellement la voie à la fin d’un conflit sanglant qui perdure depuis deux ans.
Au lendemain du deuxième anniversaire de l’attaque du 7 octobre 2023, les pourparlers indirects menés à Charm el-Cheikh ont abouti à un accord concernant la phase initiale du plan américain en vingt points destiné à mettre fin aux hostilités. Des sources égyptiennes bien informées ont révélé la mise en place d’une équipe conjointe réunissant l’Égypte, le Qatar, la Turquie et les États-Unis, ainsi que des représentants du Hamas et d’Israël. Cette cellule opérationnelle commune supervisera l’application de la première phase de l’accord, prévenant ainsi tout incident susceptible d’envenimer la situation.
Le mouvement Hamas a confirmé dans la journée avoir reçu des garanties de la part des médiateurs et de Washington concernant le respect par Israël des termes de l’accord. Une atmosphère de joie et de soulagement s’est répandue dans l’enclave palestinienne dévastée après deux années de guerre israélienne meurtrière. À Tel-Aviv, des centaines d’Israéliens ont également exprimé leur immense satisfaction à l’approche de la libération des otages, illustrant l’espoir partagé des deux côtés de voir enfin s’achever ce conflit destructeur.