Lors de son discours devant le Congrès, mardi, l’ancien président américain Donald Trump a présenté une vision ambitieuse de sa politique étrangère, axée sur la résolution des conflits internationaux et la protection des intérêts économiques des États-Unis. Avec son style caractéristique, il a abordé plusieurs dossiers sensibles, notamment la guerre en Ukraine, les tensions commerciales avec des puissances mondiales, et des questions géopolitiques majeures.
Concernant la guerre en Ukraine, Trump a révélé avoir reçu une lettre du président ukrainien Volodymyr Zelensky, dans laquelle ce dernier exprime la volonté de Kiev de rejoindre rapidement la table des négociations. « N’est-ce pas magnifique ? », s’est exclamé Trump, tout en soulignant que la Russie elle-même serait prête à envisager la paix. Il a également rappelé que des millions de personnes ont péri ou ont été blessées dans ce « conflit horrible », sans perspective de fin à l’horizon. Critiquant les dépenses massives des États-Unis pour soutenir l’Ukraine, il a affirmé que ces fonds n’avaient pas permis d’assurer une véritable sécurité à Kiev.
Trump n’a pas manqué de critiquer certains alliés des États-Unis, notamment les pays européens. Selon lui, ces nations ont dépensé davantage pour acheter du pétrole et du gaz russes que pour défendre l’Ukraine. Ce constat reflète sa frustration face à ce qu’il perçoit comme un déséquilibre dans les efforts internationaux pour résoudre la crise.
Sur le plan économique, Trump a annoncé une série de mesures visant à renforcer la production industrielle aux États-Unis. Il a déclaré que les entreprises refusant de produire sur le territoire américain seraient soumises à des tarifs douaniers élevés. Cette politique, selon lui, répond à des décennies d’injustice commerciale subie par les États-Unis. « L’Inde impose parfois 100 % de droits, et la Chine nous taxe deux fois plus que nous ne les taxons », a-t-il dénoncé. À partir du 2 avril, ces nouvelles règles entreront en vigueur, ciblant des pays comme la Chine, l’Union européenne, le Brésil, l’Inde, le Mexique et le Canada.
Le président américain a également pointé du doigt le Mexique et le Canada pour leur rôle présumé dans l’importation massive de fentanyl, un puissant opioïde qui, selon lui, a détruit des familles et tué de jeunes Américains. « Ces pays doivent agir », a-t-il insisté, tout en appelant les entreprises étrangères à investir sur le sol américain pour éviter ces sanctions commerciales.
Dans un autre registre, Trump a réitéré son intérêt pour le Groenland, qualifiant cette région stratégique de « clé pour la sécurité nationale des États-Unis et du monde ». Il a lancé un appel direct au peuple groenlandais, affirmant que les États-Unis soutiendraient leur droit à choisir leur avenir. « Nous obtiendrons le Groenland d’une manière ou d’une autre », a-t-il déclaré, confirmant ainsi ses ambitions géopolitiques.
Enfin, Trump a révélé une information inédite concernant l’attaque d’Abbey Gate à Kaboul en 2021, qui avait coûté la vie à 13 soldats américains. Selon lui, les autorités pakistanaises ont arrêté le cerveau de cet attentat, et cet individu sera bientôt jugé aux États-Unis.
Ce discours reflète une approche pragmatique et souvent controversée de la politique étrangère, mêlant diplomatie, pression économique et ambition stratégique. Reste à voir si ces propositions trouveront un écho favorable auprès des décideurs américains et internationaux.
c’est l’ancien président des Etats unis(Trump). c’est bien dit!