Donald Trump, fraîchement élu président des États-Unis, a rencontré son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky pour la première fois depuis son élection, samedi à Paris, sous les auspices du président français Emmanuel Macron. Cette rencontre trilatérale, organisée à la dernière minute avant la réouverture de la cathédrale Notre-Dame, marque un moment crucial dans les relations entre Washington et Kiev.
Arrivé seul au Palais de l’Élysée à 15h45 GMT, M. Trump a été rejoint par M. Zelensky une heure plus tard. Après une poignée de main prolongée entre les deux présidents et une séance photo avec Emmanuel Macron, les discussions se sont déroulées à huis clos. Pour Volodymyr Zelensky, cette rencontre était une opportunité précieuse pour clarifier l’attitude de la future administration Trump, marquée par des positions divergentes sur la guerre en Ukraine.
Donald Trump a multiplié les critiques sur l’aide militaire massive octroyée à Kiev par l’administration Biden, affirmant qu’il mettrait fin au conflit ukrainien en « 24 heures », sans toutefois détailler ses plans. Pendant ce temps, Kiev reste déterminé à négocier la paix en position de force, exigeant des garanties de sécurité solides. Cependant, la perspective de voir l’Ukraine intégrer l’OTAN continue de diviser les alliés occidentaux, États-Unis en tête.
Donald Trump, lors de son déplacement à Paris, a également exprimé ses réserves sur d’autres dossiers internationaux. Sur sa plateforme Truth Social, il a déclaré que les États-Unis ne devaient pas intervenir en Syrie, qualifiant la situation de « bordel » et préconisant de laisser les événements suivre leur cours. Ces propos interviennent alors que les tensions s’intensifient au Moyen-Orient, notamment en Israël et en Syrie.
Ce déplacement, premier voyage officiel de M. Trump à l’étranger depuis son élection, témoigne de son intention de redéfinir les priorités de la politique étrangère américaine. Entre poignées de main chaleureuses avec Emmanuel Macron et un agenda chargé, comprenant une rencontre avec le prince William et un dîner avec des chefs d’État lors de la cérémonie à Notre-Dame, Donald Trump s’affirme déjà comme une figure centrale des enjeux géopolitiques à venir.
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