L’un des plus anciens symboles végétaux de la Maison-Blanche va disparaître. Donald Trump, président des États-Unis, a annoncé ce dimanche 30 mars que le “Jackson Magnolia”, arbre emblématique planté au XIXe siècle, sera abattu dans les jours à venir. Déjà fortement élagué en 2017, lors de son premier mandat, ce magnolia est jugé “en très mauvais état” et constitue désormais “un grave risque pour la sécurité à l’entrée de la Maison-Blanche”, selon les mots du président sur son réseau Truth Social.
L’arbre, à la silhouette majestueuse, se dresse depuis près de deux siècles à proximité du portique sud, un lieu symbolique par lequel les chefs d’État étrangers sont souvent accueillis. Il s’agit aussi de l’endroit où le président embarque à bord de l’hélicoptère Marine One.
Son histoire remonte à 1829 : c’est Andrew Jackson, 7e président des États-Unis, qui aurait planté ce magnolia en mémoire de son épouse, décédée peu avant son investiture. Originaire de son domicile dans le Tennessee, l’arbre est devenu au fil du temps une pièce maîtresse du paysage de la Maison-Blanche, admiré par des générations de visiteurs et de dirigeants.
Mais malgré les efforts acharnés des arboriculteurs pour le maintenir en vie, la décision de l’abattre semble inévitable. “La mauvaise nouvelle est que toutes les choses ont une fin”, a déclaré Donald Trump, tout en précisant que le bois du magnolia serait préservé et “pourrait être utilisé à d’autres fins nobles et grandes”.
Dans la continuité de ses ambitions pour réaménager les extérieurs présidentiels, Trump envisage également de paver la célèbre roseraie jouxtant le Bureau ovale, afin de lui donner l’aspect d’un patio, à l’image de sa propriété de Mar-a-Lago. “Le gazon, ça ne marche juste pas”, avait-il déclaré en février sur Fox News, critiquant l’entretien difficile de la pelouse.
Cette série de décisions marque un tournant dans la physionomie des jardins de la Maison-Blanche, où chaque président a laissé son empreinte. La disparition du “Jackson Magnolia” ne manquera pas de susciter émotion et controverse, tant il était devenu un symbole enraciné dans l’histoire américaine.
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