Dans une annonce stupéfiante qui a secoué la communauté internationale, Donald Trump a dévoilé un plan radical pour Gaza lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche aux côtés de Benjamin Netanyahu. Cette proposition sans précédent envisage une mainmise américaine sur le territoire palestinien et sa transformation complète, soulevant de vives inquiétudes et des oppositions marquées dans toute la région.
Le projet audacieux de l’ancien président américain prévoit un contrôle direct des États-Unis sur Gaza, incluant une reconstruction massive et une réorganisation fondamentale du territoire. Trump ambitionne de transformer cette zone dévastée par les conflits en ce qu’il appelle la « Riviera du Moyen-Orient », une vision qui implique le déplacement de plus de deux millions de Palestiniens, qu’ils le souhaitent ou non.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a accueilli favorablement cette proposition, qualifiant Trump de « plus grand ami d’Israël » et suggérant que ce plan pourrait « changer l’histoire ». Cette position reflète l’alignement continu de la politique israélienne avec les propositions américaines concernant la région.
La réaction internationale a été immédiate et largement critique. L’ambassadeur palestinien aux Nations Unies, Riyad Mansour, a fermement défendu le droit inaliénable des Palestiniens à rester sur leurs terres. Cette position est renforcée par les témoignages poignants des habitants de Gaza, comme celui de Hatem Azzam de Rafah, qui souligne l’attachement profond et historique du peuple palestinien à son territoire.
Les implications régionales de ce plan sont considérables. L’Égypte, la Jordanie et le Qatar, actuellement médiateurs du cessez-le-feu, ont catégoriquement rejeté l’idée d’un transfert de population. L’Arabie Saoudite a rapidement réagi en réaffirmant sa position : aucune normalisation avec Israël ne sera envisagée sans la création d’un État palestinien souverain avec Jérusalem-Est comme capitale.
Le timing de cette annonce est particulièrement sensible, intervenant dans un contexte de trêve fragile qui a permis la libération de dix-huit otages de Gaza et environ six cents détenus palestiniens. Cette pause dans les hostilités a également permis l’acheminement crucial d’aide humanitaire dans l’enclave assiégée.
La proposition de Trump soulève de nombreuses questions pratiques et éthiques. Le plan reste vague sur les modalités de déplacement de plus de deux millions de Palestiniens et sur la gestion à long terme du territoire. L’ancien président a évoqué la possibilité d’un déploiement de forces américaines sur le terrain, une suggestion qui ajoute une nouvelle dimension complexe à la situation déjà tendue au Moyen-Orient.
Pendant ce temps, Netanyahu n’exclut pas la reprise des hostilités avec le Hamas ou d’autres adversaires régionaux d’Israël, y compris le Hezbollah libanais et l’Iran. Cette position maintient une tension sous-jacente malgré les discussions sur l’avenir de Gaza.
Le contexte actuel reste marqué par une situation humanitaire précaire à Gaza, où la population continue de faire face aux conséquences dévastatrices du conflit. La proposition de Trump intervient alors que les efforts internationaux se concentrent sur l’établissement d’une paix durable et la reconstruction du territoire, plutôt que sur des solutions impliquant des déplacements massifs de population.
Cette initiative controversée s’inscrit dans la continuité de l’approche non conventionnelle de Trump en matière de politique moyen-orientale, rappelant ses précédentes déclarations comparant le potentiel de Gaza à celui de Monaco. Elle illustre également les divisions profondes qui persistent dans la recherche d’une solution au conflit israélo-palestinien.