Un ancien candidat à la présidence de la Tunisie, Ayachi Zammel, a été condamné à cinq ans de prison pour son implication dans une affaire de falsification de signatures pour sa candidature à l’élection présidentielle. L’affaire remonte à des accusations portées contre Zammel, qui aurait manipulé des soutiens populaires en vue de renforcer sa candidature.
La condamnation de Zammel intervient dans un contexte politique tendu en Tunisie, où plusieurs opposants au président actuel, Kais Saied, se trouvent également emprisonnés. Zammel, qui a déjà été libéré brièvement avant d’être de nouveau arrêté, fait face à des accusations de présentation de documents falsifiés et de tentative d’influencer le processus électoral de manière frauduleuse. Son arrestation et son incarcération ont suscité des réactions mitigées, certains considérant cette décision comme une preuve de la lutte contre la corruption, tandis que d’autres y voient une tentative d’éliminer les opposants politiques dans une Tunisie en pleine crise démocratique et économique.
Cette affaire reflète le climat tendu dans lequel évolue le système politique tunisien, alors que le pays fait face à des défis institutionnels et économiques majeurs.