Un an s’est écoulé depuis le déclenchement de la spirale inflationniste qui secoue le Maroc, et la tendance n’a guère fléchi. Au contraire, les prix poursuivent leur ascension, épuisant moralement et financièrement des millions de familles marocaines. La vie chère, loin d’être un phénomène passager, est désormais enracinée dans le quotidien.
Les produits de première nécessité — pain, lait, huile, fruits et légumes — connaissent des hausses récurrentes. Même constat pour les viandes, devenues un luxe inaccessible pour de nombreux foyers. À cela s’ajoutent les tarifs des transports, les factures d’électricité et d’eau, qui grèvent davantage les budgets déjà fragilisés. Pendant ce temps, les salaires stagnent ou ne progressent que marginalement, bien loin du rythme galopant de l’inflation.
Face à cette crise persistante, le gouvernement semble impuissant. En dépit des promesses et déclarations rassurantes, aucun mécanisme de régulation efficace n’a été mis en place. La spéculation, les marges exagérées des intermédiaires et l’absence de sanctions dissuasives alimentent une économie parallèle qui échappe à tout contrôle. Les commerçants les mieux informés stockent leurs marchandises, anticipant les hausses pour revendre au prix fort. Le tout, au détriment du consommateur final.
Les opérations de contrôle, sporadiques et souvent symboliques, ne suffisent plus à rassurer une population désabusée. Les réseaux sociaux sont devenus l’unique espace d’expression pour dénoncer, témoigner, interpeller… en vain. Les appels à l’action se perdent dans le silence des autorités, incapables de rétablir la confiance.
Beaucoup parlent aujourd’hui de « malédiction », d’une crise qui semble sans fin. Pourtant, au cœur de cette fatalité apparente, une question s’impose : jusqu’à quand ?
Salma Semmar
Tant que la Corruption
et le non droit nous gouverne ….
La soumission …´
La misère de la majorité des Marocains
fait
le bonheur d’une minorité de non citoyens
Dignité
Pas pour Tous
Honte à eux
Vive le ROYAUME 🇲🇦
Les gouvernements successifs au Maroc ont tous un point commun : promesses idylliques avant les élections mais une fois élues ineptie totale
Jusqu’à ce que Akhanouch et sa bande d’incompétents quittent les lieux.