La construction d’un café à deux étages au milieu d’un rond-point dans la commune de Sidi Allal Bahraoui, située dans la province de Khémisset, suscite une vive controverse au Maroc. Sur les réseaux sociaux, de nombreux activistes expriment leur indignation face à ce projet qu’ils jugent contraire aux réglementations en vigueur.
Les critiques pointent du doigt la commune et les autorités locales, accusées de complicité et de silence. En particulier, l’agence urbaine de Khémisset est vivement reprochée pour avoir approuvé ce projet. Les activistes ne comprennent pas comment une propriété communale peut être cédée à un investisseur privé pour un projet commercial, et considèrent cette situation comme une violation flagrante de la loi.
La loi marocaine est pourtant claire : les rond-points sont classés parmi les propriétés communales et ne peuvent être légalement cédés pour des projets privés. Cependant, malgré cette réglementation, l’agence urbaine, qui est chargée de la protection des propriétés de l’État, n’a pas pris de mesures pour empêcher cette construction. Les activistes dénoncent cette « atrocité architecturale » et réclament des explications sur ce qu’ils perçoivent comme une faille dans l’application de la loi.
Devant ce qu’ils qualifient d’anarchie, les militants appellent le ministre de l’Intérieur à intervenir pour protéger les propriétés de l’État. Ils demandent que des mesures soient prises pour empêcher des transferts de propriété jugés illégaux et pour garantir le respect des réglementations urbanistiques.
Cette affaire soulève plusieurs questions importantes : Comment une propriété communale peut-elle être cédée à un investisseur privé en violation des textes en vigueur ? Pourquoi l’agence urbaine de Khémisset a-t-elle approuvé ce projet malgré son caractère illégal ? Quelles actions le ministère de l’Intérieur prendra-t-il pour rectifier cette situation et prévenir de telles violations à l’avenir ?