Suite à la diffusion d’une vidéo montrant le directeur d’un lycée de la commune d’Aïn Chegag, relevant de la direction de Moulai Yacoub, apparemment en train de harceler une élève dans son bureau administratif, des mesures strictes ont été prises à son encontre. Une circulaire de recherche nationale a été émise par le ministère public après sa disparition.
Selon des sources rapportées par Hespress, la gendarmerie royale a rapidement entendu la jeune fille concernée, accompagnée de ses parents, suite à la vidéo enregistrée sur son téléphone portable. Dans cette vidéo, le directeur de l’établissement est apparemment en train de harceler sexuellement l’élève après qu’elle se soit rendue dans son bureau pour solliciter son aide auprès du surveillant général, afin de reprendre les cours après une absence.
La direction provinciale de Moulai Yacoub, relevant de l’Académie régionale de l’éducation et de la formation de la région de Fès-Meknès, a réagi en publiant un communiqué pour clarifier la situation. Elle a déclaré avoir immédiatement mandaté un comité provincial composé de chefs de service et d’inspecteurs de l’éducation pour enquêter sur l’affaire de harcèlement présumé.
À titre préventif, la direction a suspendu temporairement le directeur de l’établissement de ses fonctions, en attendant son renvoi devant le conseil de discipline. Cette mesure vise à garantir le bon fonctionnement de l’établissement et elle le décharge immédiatement de ses responsabilités administratives.
L’Association « Mataqich Waldi » a également réagi à cette affaire en exprimant son indignation face aux actes présumés du directeur envers l’élève. Elle a appelé à une intervention urgente pour rendre justice à l’élève et a demandé que le directeur soit puni pour ses actes. Cette organisation a affirmé sa solidarité avec l’élève concernée et sa famille, soulignant l’importance de préserver les nobles objectifs éducatifs au sein des institutions scolaires.
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Sami hamri
6 mois il y a
Il ne faut pas écarter la thèse que la fille est aussi complice dans cet acte indéniable
Je ne suis pas d’accord avec vous monsieur Sami. La fille reste élève et mineure et le directeur ne doit en aucun cas tomber sous son charme ou répondre à ses provocations. C’est un éducateur et responsable de nos enfants, c’est un père pour tous ses élèves. Il doit être sévèrement condamné.
Il ne faut pas écarter la thèse que la fille est aussi complice dans cet acte indéniable
Je ne suis pas d’accord avec vous monsieur Sami. La fille reste élève et mineure et le directeur ne doit en aucun cas tomber sous son charme ou répondre à ses provocations. C’est un éducateur et responsable de nos enfants, c’est un père pour tous ses élèves. Il doit être sévèrement condamné.