Un document de la CIA dévoile les véritables raisons du soutien algérien au Polisario

Un document récemment déclassifié par la CIA (Agence centrale de renseignement américaine) met en lumière les véritables raisons du soutien inconditionnel de l’Algérie au Front Polisario. Contrairement au discours officiel algérien, qui invoque une prétendue défense du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, ce rapport révèle une tout autre réalité : le conflit du Sahara occidental serait un levier géopolitique pour affaiblir le Maroc et asseoir l’hégémonie régionale d’Alger.

Selon ce rapport, la politique algérienne vis-à-vis du Sahara ne repose pas sur une quelconque conviction humanitaire ou idéologique, mais plutôt sur un calcul stratégique visant à limiter l’expansion du Maroc en Afrique et à fragiliser son économie.

L’analyse de la CIA met en évidence un double objectif poursuivi par l’Algérie :

• Créer un « État vassal » au Sahara occidental : En soutenant le Polisario, l’Algérie cherche à contrôler indirectement un territoire côtier offrant un accès stratégique à l’Atlantique, ce qui pourrait lui garantir une influence accrue sur les échanges commerciaux et les ressources maritimes.
• Enfermer le Maroc dans une guerre d’usure : En entretenant le conflit, Alger espère drainer les ressources marocaines, ralentir son développement économique et limiter son rôle de puissance émergente sur le continent.

Le document de la CIA souligne ainsi que le soutien au Polisario n’est qu’un instrument de politique étrangère, bien loin des principes de solidarité et de justice internationale que prône l’Algérie sur la scène diplomatique.

Un régime algérien prisonnier de l’idéologie soviétique

L’un des points marquants du rapport est son analyse du régime algérien lui-même. Selon la CIA, l’Algérie est “dépassée” par une vision héritée de la Guerre froide, influencée par son alliance historique avec l’Union soviétique.

Le document décrit une élite militaire algérienne obnubilée par une idéologie anti-marocaine, nourrie depuis l’ère de Houari Boumédiène, qui voyait le contrôle du Sahara par le Maroc comme un obstacle majeur à ses ambitions régionales. Cette perception, renforcée par une culture de confrontation héritée de la guerre d’indépendance, explique pourquoi l’Algérie a fait du soutien au Polisario une priorité stratégique, malgré les conséquences économiques et diplomatiques.

Priver le Maroc de ses ressources et freiner son ascension

L’une des révélations les plus frappantes du document est l’intérêt économique sous-jacent derrière l’implication algérienne. La CIA affirme que l’Algérie utilise le Polisario pour priver le Maroc de ses ressources naturelles, notamment le phosphate et les richesses halieutiques du Sahara.

En maintenant une instabilité permanente dans la région, Alger tente d’empêcher Rabat d’exploiter pleinement ces richesses, ce qui aurait pu accélérer la croissance économique du Maroc et renforcer son influence en Afrique.

Cette stratégie s’inscrit dans un contexte de rivalité régionale plus large, où le Maroc, fort de son positionnement diplomatique et de son dynamisme économique, est perçu par Alger comme une menace directe à son leadership sur le continent.

Un tournant dans la perception internationale du conflit

La divulgation de ce rapport par la CIA pourrait renforcer la position du Maroc sur la scène internationale, en mettant en lumière la véritable nature du conflit et en discréditant la position algérienne.

Au fil des années, de plus en plus de pays ont reconsidéré leur position vis-à-vis du Polisario, préférant soutenir l’initiative marocaine d’autonomie, qui apparaît désormais comme la solution la plus pragmatique et la plus viable.

Dans ce contexte, l’Algérie se retrouve isolée dans sa posture inflexible, alors que le Maroc continue de renforcer son ancrage diplomatique et de convaincre de plus en plus d’États de la légitimité de sa souveraineté sur le Sahara.

Ce rapport de la CIA confirme donc ce que de nombreux observateurs affirmaient déjà : le conflit du Sahara occidental n’est pas une cause humanitaire, mais bien une guerre de position orchestrée par l’Algérie pour des intérêts purement géostratégiques et économiques.