Le tribunal de première instance de Fès a prononcé, ce lundi soir, une peine de cinq ans de prison ferme à l’encontre d’un migrant marocain résidant au Brésil, identifié par ses initiales B.Y. Il a également été condamné à une amende de 200 000 dirhams. Le jugement fait suite à des accusations d’“insulte et atteinte à une institution constitutionnelle via les réseaux sociaux, ainsi que d’incitation à commettre des crimes et délits”.
Outre cette condamnation à la prison et à l’amende, le tribunal a également ordonné la suppression et la destruction des publications, vidéos, dessins et déclarations diffusées sur le compte électronique de l’accusé. De plus, le téléphone saisi a été confisqué au profit de l’État, et l’accusé a été condamné à supporter les frais de justice.
L’homme, qui avait été arrêté par les autorités de Fès alors qu’il y passait ses vacances, avait publié une vidéo sur les réseaux sociaux contenant des propos jugés offensants envers le Roi et incitant à commettre des infractions. Il avait été placé en détention provisoire depuis le 7 septembre dernier, en attendant son jugement.
Cette affaire met en lumière les conséquences graves de l’usage des réseaux sociaux pour diffuser des messages contraires à la législation marocaine. Elle rappelle également l’importance de respecter les institutions du Royaume et les règles strictes encadrant la liberté d’expression dans le pays.
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