Lors de son discours à l’ONU le 22 septembre, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a exprimé son optimisme quant à l’atteinte d’une « paix historique » entre Israël et l’Arabie Saoudite, soulignant un rapprochement quotidien entre les deux États. Le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, a également évoqué cette perspective prometteuse de normalisation des relations lors d’une interview à Fox News.
Cette déclaration survient après la normalisation réussie des relations d’Israël avec trois pays arabes en 2020, moment qualifié par Netanyahu comme « l’aube d’une nouvelle ère ». Il a estimé que cette paix prospective contribuerait significativement à la résolution du conflit israélo-arabe et encouragerait d’autres nations arabes à suivre le mouvement, ouvrant la voie à une possible réconciliation avec les Palestiniens.
Cependant, Netanyahu a insisté sur le fait que les Palestiniens ne devraient pas avoir de droit de « veto » sur les relations israélo-arabes, tout en soulignant que ceux-ci pourraient largement bénéficier de cette paix élargie.
Le président palestinien Mahmoud Abbas a, quant à lui, mis en avant la nécessité de reconnaître les « droits légitimes » des Palestiniens pour parvenir à la paix dans la région, prônant une solution à deux États.
En outre, Netanyahu a réitéré sa détermination à contrer toute menace nucléaire de l’Iran, affirmant sa résolution à empêcher l’Iran d’acquérir des armes nucléaires, tant qu’il serait à la tête du gouvernement israélien.