Les usagers de la route sont prévenus : dès le 16 juin entreront en fonction de nouveaux radars de dernière génération, hyper performants et qualifiés d’« intelligents », pour accentuer la pression et la traque des auteurs d’infractions au code de la route.
Leur avantage, en raison de leur efficacité bidirectionnelle, est de pouvoir surveiller simultanément la circulation dans les deux sens et d’y détecter les excès de vitesse des voitures légères et des camions, ou encore les dépassements à droite interdits par le code, avec une précision millimétrée, comme pour l’enregistrement infaillible des plaques d’immatriculation. Autant dire que les usagers n’auront pas d’arguments contradictoires ni de versions insistantes pour contester l’infraction retenue.
Ce type de radar multifonction, également dit « tourelle », a la particularité avantageuse de détecter toutes les infractions simultanément, en contrôlant jusqu’à 32 véhicules à la fois, et sur — excusez du peu — 8 voies en même temps. Il peut, grâce à ses caméras de très haute résolution, traiter 36 millions de pixels pour chaque cliché pris à partir de la tourelle, d’où son nom, fonctionnant de jour comme de nuit, comme une tour de contrôle d’aéroport et couvrant tous les angles de vue, à 4 mètres au-dessus de la voie, offrant ainsi aux agents une variété de preuves dans leur PV.
Ce radar multifonction sera en mesure — mauvaise nouvelle pour ses habitués — de déceler une conduite au volant avec téléphone ou le non-port de la ceinture de sécurité, causes chaque année de lourds bilans de victimes sur les routes du pays.
Leur installation, dès le 16 juin, se fera progressivement jusqu’à la couverture de l’ensemble du territoire, partagée entre les éléments de la Sûreté Nationale et de la Gendarmerie Royale, affectés à la surveillance de la circulation dans les périmètres urbains et ruraux. L’acquisition de ces super radars se fera naturellement avec un budget très important, étant entendu que la vie du citoyen, elle, n’a pas de prix.
Par Jalil Nouri
Bonne initiative. Mais que faites vous pour les motards 99% ne porte pas de casque. Les triporteurs avec des personnes assises à côté. Les feux rouges qui ne fonctionnent pas. Les passages piétons une catastrophes. L’infrastructure routière une catastrophe en milieu urbain. Le traçage des rues et avenues une risée. Message à NARSA. A BON ENTENDEUR SALUT.
La plupart des fonctionnaires de NARSA sont toujours absents
Ce qu’ils leurs intéressent c’est le budget, la vie des citoyens c’est leurs dernier souçi.
Ces radars “intelligents” bidirectionnels, qui seront déployés dès le 16 juin, sont vantés comme une avancée majeure pour la sécurité routière au Maroc. Mais franchement, l’essentiel pour les autorités, c’est d’encaisser l’argent, pas de sauver des vies.
NARSA déclare que ces tourelles ultra-performantes flasheront automatiquement toute infraction dans les deux sens . Et chacun sait ce que cela signifie : des amendes multipliées à chaque flash, des PV envoyés sans sommation, peu importe l’impact humain ou les circonstances. Ce qui compte, c’est le résultat brut : chiffre de recettes.
Le gouvernement vante la modernisation des outils de contrôle, la “surveillance accrue” et la prétendue équité entre usagers . Mais à l’œil, cela ressemble plus à un business de l’automate qu’à une véritable stratégie préventive. Dans les faits, un accident ou un simple dépassement déclenche une chaîne de sanctions automatisées. Tant qu’il y a plusieurs morts ou accidents, tant mieux pour le budget : NARSA reçoit un budget plus important, et l’appareil gouvernemental peut clamer son intérêt, sans réels changements structurels.
Au lieu de comptages de PV et de changements de responsables, ce qu’il faudrait, c’est un vrai plan global : routes sécurisées, campagnes pédagogiques, assistance aux sinistrés, maintenance du réseau routier. Mais voilà, tant que l’argent rentre, l’appareil restera focalisé sur le contrôle automatisé, pas sur la prévention humaine.
Ces radars sont bien moins une réponse aux drames de la route qu’un levier financier assumé. Et ça, il faut le dire haut et fort.
Bien dit, et motos les triporteurs, les delivry de pizzas, qu’est-ce que vous en faites ???
Il faudrait commencer par voir l’état de certaines routes, ensuite le respect du code de la route. pour beaucoup, le dépassement en plein virage ou bien en ligne droite, fait partie du code de la route. Et c’est là que doivent être les Contrôles de gendarmerie,ou lieu d’être planqué avec leurs radars pour racketter les citoyens. Ces radars c’est un plus, mais la pédagogie, et le changement de mentalité des marocains, c’est la pierre angulaire de la sécurité. Au lieu de mettre les forces de l’ordre, à l’entrée et sortie de chaque agglomération, il faut aussi qu’il patrouilles car la sécurité ne s’arrête pas au agglomération.