L’affaire des mineures violées et dont certaines ont été poussées à la prostitution gonfle de jour en jour connaissant des développements inquiétants rapportés par la presse, lui assurant un suivi et une couverture maximale pour sa gravité.
Ceci au point que le député de la région de Boulemane près de Fés s’est senti dans l’obligation d’interpeller la ministre de la famille et de la solidarité via le parlement pour qu’elle prenne les mesures de protection nécessaires aux victimes des viols qui se sont produits dans la commune reculée de Kikou relevant de cette province aujourd’hui au centre des discussions et des articles consacrés par les journaux nationaux à cette affaire, sur laquelle travaillent sans répit la justice et les gendarmes.
Plusieurs adultes dont un agent d’autorité et des hommes mariés sont toujours interrogés avec un nombre en hausse dépassant les 10 violeurs, tous soupçonnés d’avoir abusé de collégiennes dont deux sont tombés enceintes après avoir été abusées et contraintes de garder le silence contre des sommes d’argent dérisoires remises par une intermédiaire également mineure à l’origine de leurs rencontres avec leurs agresseurs, tout cela dans une petite commune où le seul établissement scolaire vit une situation insupportable. Dans le désarroi et la honte qui a éclaboussé cette commune de Kikou,toutes les familles ont procédé à l’examen intime des filles alors que des médecins y sont attendus pour apporter un soutien psychologique.
A l’origine de ce scandale,les confidence d’une mineure de 12 ans qui avait affirmé à sa mère, être tombée enceinte de son cousin de 15 ans et que d’autres collégiennes l’étaient également après avoir été poussées par une proxénète à se prostituer, parfois sous la force la force et les menaces,avec des adultes, jeunes et moins jeunes, pour quelques dizaines de dirhams.
Par Jalil Nouri
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