Une tragédie a frappé une école primaire de Nashville, aux États-Unis, lorsqu’une femme de 28 ans, lourdement armée, a ouvert le feu, tuant trois enfants et trois adultes avant d’être abattue par la police. L’assaillante, munie de deux fusils d’assaut et d’un pistolet, était une ancienne élève de l’école chrétienne privée « The Covenant School ». Elle a pénétré dans les locaux par une porte secondaire et a tiré de nombreux coups de feu à travers l’établissement.
La police est intervenue rapidement sur les lieux, mettant fin à l’attaque. Le président Joe Biden a réagi avec émotion à cette fusillade, qualifiant l’acte de « répugnant » et appelant à nouveau à l’interdiction des fusils d’assaut. Cependant, les républicains ont évité d’aborder le sujet des armes à feu, préférant exprimer leur émotion sur les réseaux sociaux sans mentionner le contrôle des armes.
Plus de 45 000 décès par armes à feu ont été enregistrés aux États-Unis en 2020, et pour la première fois cette année-là, les armes sont devenues la première cause de mortalité chez les jeunes âgés de 1 à 19 ans, avec 4 368 décès. Bien que les fusillades en milieu scolaire ne représentent qu’une infime partie de ce chiffre, elles ont un impact profond sur l’opinion publique.
Malgré la mobilisation d’un million de manifestants en faveur d’un encadrement plus strict des armes à feu après le massacre de Parkland en 2018, le Congrès n’a pas adopté de réformes significatives. Les appels du président Biden à interdire les fusils d’assaut sont également peu susceptibles d’aboutir, avec 51% des Américains s’y opposant et seulement 47% y étant favorables, selon un sondage ABC News/Washington Post.