La Chambre criminelle près la Cour d’appel de Rabat a tranché mercredi soir une affaire d’une gravité exceptionnelle impliquant une mère accusée d’avoir exploité sa propre fille dans des actes de prostitution sous la menace et en collaboration avec un ressortissant égyptien résidant au Maroc. Ce jugement intervient une semaine après la condamnation de six autres individus dans des affaires similaires.
L’affaire, qui a secoué les enquêteurs et les juges par son ampleur, s’est conclue par des peines exemplaires. La mère de la victime, âgée de 45 ans, et son complice, un Égyptien de 55 ans, ont été condamnés chacun à 15 ans de réclusion criminelle. Ces verdicts ont suscité un large soulagement parmi les observateurs, tandis que le ministère public a souligné la gravité des crimes commis contre cette jeune fille.
Une enquête sous haute tension
Le scandale a éclaté en avril 2024 lorsque le père de la victime, ayant la garde partagée de sa fille, a déposé une plainte auprès du procureur général à Rabat. Il dénonçait l’exploitation sexuelle systématique de sa fille par son ex-femme, qui utilisait leur domicile à Salé pour attirer des étrangers et commettre ces actes odieux. Les preuves collectées incluaient des vidéos explicites filmées par la mère elle-même et envoyées à son complice égyptien.
Les autorités ont rapidement réagi en arrêtant la mère à l’aéroport Mohammed V dès son retour d’Égypte. Les investigations ont révélé que la mère avait quitté le Maroc pour vivre brièvement avec un second mari égyptien, avant d’être expulsée pour soupçons d’infidélité avec un membre de sa belle-famille.
Un réseau d’abus systématiques
L’enquête a mis au jour un réseau complexe d’abus sexuels, où la mère livrait sa fille à des individus dans leur domicile. Ces actes étaient souvent filmés et envoyés à son complice, qui les utilisait pour la menacer et l’extorquer. Les témoignages de la victime et les expertises médicales ont confirmé des abus répétés. Toutefois, la jeune fille demeurait vierge, bien que marquée physiquement et psychologiquement par les sévices.
Des peines exemplaires pour des crimes atroces
Le procureur général a poursuivi les accusés pour des chefs d’accusation extrêmement graves, incluant la traite humaine, l’exploitation sexuelle d’un mineur, l’incitation à la prostitution par un parent, et la diffusion de contenus pédopornographiques. L’Égyptien, marié et père de cinq enfants, a également été condamné pour séjour irrégulier au Maroc.
Ce verdict marque une réponse ferme de la justice marocaine face à la montée des crimes liés à la traite humaine et à l’exploitation des enfants. Les observateurs espèrent que cette affaire servira d’avertissement clair pour dissuader de tels actes à l’avenir.
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Merci pour vos efforts
Oui..la justice dont l’éminente position constitutionnelle font que ses décisions et ses jugements sont pris au nom de SM le Roi que Dieu le glorifie doit être et rester ce rempart qui protége notre pays et notre nation contre tous les excès les sevices , les crimes , les transgressions de la loi et toutes les formes de corruption de quelques natures qu’elles soient.