L’arrestation d’un policier de la circulation à Marrakech, filmé en flagrant délit de tentative de corruption — « 300 dirhams avec la loi… et 100 hors la loi » — a déclenché une onde de choc dans le pays. La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a réagi promptement en suspendant l’agent de ses fonctions, affirmant une politique de tolérance zéro face à la corruption.
Des voix, émanant surtout d’une ONG de défense des droits humains, ont vivement condamné le touriste ayant filmé l’incident, évoquant une possible violation du droit à l’image, d’autant plus de la part d’un étranger. L’ONG a même accusé le touriste d’être complice d’une tentative de ternir l’image du pays, allant jusqu’à évoquer une manipulation orchestrée par des “pages affiliées aux renseignements algériens”. Une défense controversée, surtout face au sentiment populaire selon lequel cet enregistrement citoyen a permis de dévoiler une dérive intolérable.
Une tension forte autour de l’honneur bafoué
Dans un contexte où l’uniforme de la sûreté nationale incarne la protection et l’intégrité de l’État, le comportement présumé du policier constitue un double outrage : à la loi, et à l’image du Maroc. La pratique de la corruption par un agent censé la combattre alimente un sentiment d’indignation généralisée. Beaucoup ont souligné que cette affaire ternit l’image du Royaume, altérant la confiance entre citoyens, forces de l’ordre et visiteurs étrangers.
Colère citoyenne et appel aux sanctions sévères
Sur les réseaux sociaux, l’appel à une sanction exemplaire a été unanime. Les Marocains réclament une peine lourde pour ce policier, perçu comme un professionnel corrompu, habitué à discréditer l’uniforme. La justice et les autorités sont désormais attendues au tournant pour rétablir la dignité de l’institution et l’honneur national.
Par Salma Semmar
Au Maroc, les caméras de surveillance sont présentes partout, et c’est une bonne chose pour la sécurité des citoyens qui n’ont rien à se reprocher. En revanche, il est interdit de filmer discrètement des agents de sécurité pris en flagrant délit de corruption. Au lieu de poursuivre en justice et de harceler les lanceurs d’alerte, il faudrait au contraire encourager les citoyens à diffuser toute vidéo mettant en cause des responsables corrompus, afin de lutter contre ce fléau qui gangrène la société marocaine.
aucune logique dans cette interdiction
une simple vérification des comptes bancaires de ces agents corrompus et un control auprés de la Conservation Foncière pourrait révéler l’ampleur de ce phénomène
d’un autre coté, comment ces fonctionnaires aux bas salaires peuvent ils fonder une famille , payer la scolarité des enfants , avoir un logement descent et éventuellement s’offrir des vacances au moins une fois par an
Dieu merci la majorité des fonctionnaires est intègre mais les corrupteurs et les corrompus sont nombreux