L’année universitaire 2025-2026 ne s’annonce pas de tout repos pour le ministre de l’Enseignement supérieur, déjà confronté à une large contestation de sa réforme. Il doit désormais s’attendre à des perturbations, non pas du corps enseignant, mais du personnel administratif, encadré par des syndicats — dont l’UMT — appelant à la grève. Il ne s’agit pas d’une simple journée pour obtenir l’ouverture d’un dialogue, mais de trois jours destinés à paralyser les facultés.
Ce débrayage, décidé en pleine rentrée, risque de provoquer un maximum de perturbations : accueil des étudiants et des enseignants, inscriptions, et l’ensemble des démarches administratives. Objectif assumé par les grévistes : repousser la rentrée, en attendant d’autres actions. Le service public se trouve ainsi pénalisé et pris en otage, au nom de revendications générales portant sur les salaires, le statut et l’avancement du personnel administratif, au détriment des intérêts des étudiants et des enseignants.
Et les choses pourraient ne pas s’arrêter là : en cas de refus du ministre de s’asseoir à la table des négociations, les syndicats menacent d’un cycle prolongé de grèves régulières et plus étalées, dans le cadre d’une stratégie décidée dans la précipitation de la rentrée pour « frapper fort ».
Reste que le ministre n’apparaît pas en position favorable pour céder : arc-bouté sur sa réforme, il ne peut, en tout état de cause, engager un processus de conciliation difficile et mal venu avec des syndicats jugés politisés, surtout en dernière année de mandat et à l’approche des législatives de 2026.
Par Jalil Nouri
Je vois que vous que vous dénigrez tout! Pathétique comme raisonnement. Si la grève ait été planifiée à une autre période, croyez-vous que cela aurait changé quelque chose? Au contraire, la mobilisation dès la rentrée est un levier pour réveiller nos responsables qui font la sourde oreille depuis des lurettes.
Dommage que vous n’êtes pas si objectif que ne laisse apparaître votre article.